Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 18:32
Tumulus Arlotia 1

Béhorlégi

Situation.Carte 1346 est.  Saint-Jean-Pied-dePort.

319,606 – 1798,469.

Alt.736m.

Cet ensemble de tumulus est situé dans un col qui domine au nord-ouest  le village de Béhorlégi,  sur cette ligne de croupes  qui va de Iramunho à Hauscoa.  Le tumulus n° 1 est à 30m au nord nord-ouest du chalet d’Arlotia utilisé pour la chasse à la palombe, et du réservoir  cylindrique en ciment qui le jouxte.

Description : Tumulus terreux érigé sur sol plat, de 16m de diamètre et 1m de haut.

Histoire : monument découvert en juin 1971.

 

Tumulus Arlotia 2.

Béhorlégi.

Situation. Il est visible à 5m au nord nord-ouest du précédent.

Description : Tumulus terreux circulaire très net de 11m de diamètre et 0,80m de haut ; les évolutions d’un bulldozer ont amené tout à fait fortuitement 4 gros blocs de calcaire à son sommet…

Histoire : monument découvert en juin 1971.

 

Tumulus Arlotia 3.

Béhorlégi.

Situation. Il est situé à environ 200m au nord-est du précédent, à 150m à l’ouest d’un réservoir d’eau édifié à flanc de colline, et à l’ouest de la tranchée comblée de pierres qui recèle la conduite d’eau issue de ce réservoir.

Description : Tumulus terreux circulaire d’un diamètre de 11m et 0,50m de haut, édifié sur un terrain en très légère pente vers l’ouest ; il est très différent d’un « tertre d’habitat ».

Histoire : monument découvert en juin 1971.

 

Tumulus Arlotia 4.

Béhorlégi.

Situation. Il est situé à environ 60m au nord nord-ouest  du n° 3, et près d’un pylône métallique de soutien d’un poste de rabatteur de chasse à la palombe.

Description : Tumulus terreux de 11m de diamètre et 0,40m de haut.

Histoire : monument découvert en juin 1971.

 

Tumulus d’Ithurroché.

Béhorlégi.

Situation :

Carte 1446 ouest.  Ordiarp.

323,178 – 1794,530.

Alt. 1010m.

Il est tangent, au nord, à l’ancienne piste pastorale qui, au sud-est du pic de Béhorlégi, mène du col d’Apanicé à la fontaine d’Oxolatzé ; il est à 200m à vol d’oiseau à l’est de ce col. On le trouve sur un petit ressaut entre deux dépressions, à 50m au sud de la route goudronnée.

Description : Tumulus terreux très visible de 6m de diamètre et 0,50m de hauteur ; quelques pierres sont visibles à sa périphérie sans que l’on puisse parler de péristalithe.

Histoire : monument découvert en août 1973.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 08:20

Dolmen Abrakou :

Banca.

Situation :

Carte 1346 ouest.

294,150 – 1798,903.

Alt. 900m.

Il est érigé en bordure du chemin de ligne de crête qui rejoint Ichtauz à Abrakou-lepoa. Il est situé à 120m à l’est de la borne frontière n°112.

Description : Tumulus pierreux, d’environ 8 à 9m de diamètre et 1m de haut, formé de petits blocs de grès particulièrement visibles dans sa partie sud-ouest, et moins au nord-est où a poussé un arbre à environ 2m du centre.

Comme dans le cas du dolmen de Berdaritz, situé sur la même ligne de crête, à environ 2000 mètres  plus au sud-ouest, il semble que l’on puisse distinguer 2 chambres funéraires :

Une chambre au sud-est, orientée est-nord-est,  d’environ 1,50m de long et 0,80 de large, bien délimitée par 4 dalles dont 3 sont déversées vers l’intérieur de la chambre.

Une chambre à 1m au nord-ouest de la précédente, visible sous la forme d’une dépression  de 1,40m x1m, sans dalles visibles, sans doute le résultat probable d’une fouille ancienne ayant démoli la structure originelle. Il n’y a pas de couvercle(s) visible(s)

Histoire : dolmen découvert en août 1975.

 

Tumulus Axistoi 3.

Banca.

Situation.

Même carte.

299,220 – 1788,863.

Alt. 1220m.

Il est situé sur cette longue ligne de crête qui borde, à l’est, la Vallée des Aldudes.

Nous avons publié en 1972 (Blot J. 1972 b , p.196), deux cromlechs : le n° 1, de 4m de diamètre et 12 pierres, à  25m au nord-est de la borne-frontière n°157 ; le n° 2, à 12m au nord-est du précédent, mesure 4m de diamètre, et possède 5 pierres.

Le cromlech n° 3 est situé  à 100m au nord-est du n° 1, légèrement plus en altitude.

Description : Tumulus à prédominance pierreuse (nombreuses petites plaquettes de schiste), mesurant 5m de diamètre et 0,30 de haut. Une dépression centrale de 1m de diamètre et 0,30 de profondeur pourrait être la trace d’une ancienne fouille pratiquée au niveau de la ciste centrale.

Histoire : monument découvert en novembre 1974.

 

Cromlech d’Harrigorri.

Banca.

Situation.

Carte 1346 ouest.  Saint-Etienne-de-Baïgorri.

294,503 – 1801,495.

Alt. 1020m.

Il est sur la ligne de crête qui borde à l’ouest la Vallée des Aldudes, et au flanc sud-est du mont Autza, sur un petit replat  à une quarantaine de mètre à l’est de la verticale du rocher dénommé Harrigorri.

Description. : Cercle de pierres de 5,50m de diamètre, délimité par une vingtaine de pierres, au ras du sol.

Histoire : découvert en juin 1971.

 

Tumulus  Hortz-Zorroz 3.

Banca.

Situation :

Même carte.

279,392 – 1789,345.

Alt. 1023m.

Les 8 monuments qui suivent sont échelonnés sur  la longue crête montagneuse, étendue dans la Vallée de Aldudes selon un axe  sud sud-est nord nord-ouest, du mont Lindus au Munhoa. Nous avons déjà décrit  (Blot J.1972 b, p.192 ),  2 cromlechs en ces lieux. Le n°1 : 6m de diamètre et 30 pierres ; le n°2 : à 5m au sud du précédent, possède 13 pierres et un diamètre de 4m.

Le tumulus n° 3 est situé à 4m au sud sud-est du n°2.

Description :

Tumulus mixte de 4m de diamètre et 0,30m de haut. Une vingtaine de pierres apparaissent à la surface du tumulus, assez inégalement réparties.

Histoire : découvert en mai 1973.

 

Tumulus Hortz-Zorroz 4.

Banca.

Situation : il est à 2m au sud-ouest du n°2.

Description :  Tumulus mixte de 2,80m de diamètre et 0,30m de haut ; parmi quelques pierres qui apparaissent à sa surface, l’une d’elles est particulièrement visible  à la périphérie, au sud.

Histoire : découvert en mai 1973.

 

Cromlech Mehatzé 4.

Banca.

Situation :

Même carte.

279,973 – 1793,328,. Alt. 1168m.

Il est situé dans un petit col  au sud sud-ouest du mont Méhatzé sur la ligne de crête, entre les bornes frontières . 167 et 168. nous avons déjà décrit ( Blot J. 1972 b, p.204.) un cromlech et 2 tumulus en ce col : cromlech n° 1 : à 12m au sud-est de la BF. 167, il possède 15 pierres et un diamètre  de 4m ; le tumulus mixte n° 2 est à 15m au nord-est de la BF. 167, : 4m de diamètre et 0,40m de haut. Le tumulus n° 3 est à 18m à l’est du n° 2, et a 6m de diamètre et 0,40m de haut.

Le cromlech n° 4 est situé à 9m au  sud sud-est du n°1.

Description :  Cercle de 4m de diamètre délimité par 6 pierres, dont deux particulièrement visibles en secteur est : l’une de 1,m40 de long et 0,70m de large, l’autre de 1,50 x 1,30m.

Histoire : découvert en septembre 1972.

 

Cromlech  Méhatzé  5.

Banca.

Situation

Même carte.

Il est situé à 23m au nord du n° 3, et à 27m au nord-nord-est  du n°2.

Description : Cercle discret de 4m de diamètre délimité par 4 pierres. Nous avons du pratiquer une fouille de sauvetage en juillet 1977 (Blot J, 1983, p. 191), qui a mis au jour une couronne périphérique en double assise de petits blocs de pierre disposée autour d’une ciste centrale en forme de fer à cheval ouvert au nord-ouest . Le résultat de la datation au 14 C : (Gif  4470), mesure d’âge (BP) :  2730+- 100, soit en date calibrée : 1118-812  BC.

Histoire : monument découvert en septembre 1974.

 

Cromlech  Turaor 2.

Banca.

Situation:

Même carte.

299,745 – 1792,433.

Alt.  1181m.

Nous avons publié en 1972 (Blot J, 1972 b, p.202 ), le cromlech  Turaor n°1, situé à 75m au sud de la BF. 163.  Le n° 2   n’est pas celui cité dans cette publication (il devient  Turaor-lepoa n° 5, décrit plus loin).

Le cromlech Turaor n° 2 est situé sur le petit replat  au sommet  de Turaor, et à 30m au nord de la borne frontière 163.

Description : cercle de 3m de diamètre délimité par 5 pierres.

Histoire : découvert en juin 1979.

 

Tumulus Turaor  3.

Banca.

Situation : Ce troisième monument est à 120m au sud du n°1 et à 2m au sud d’ un important pointement rocheux.

Description : Tumulus pierreux de 5m de diamètre et 0,60m de haut, bien délimité à sa périphérie.

Histoire : découvert en septembre 1978.

 

Cromlech  Turaor-lepoa  4.

Banca.

Situation :

Même carte.

299,720 – 1791,685

Alt.1140m.

Dans la même publication, nous avons décrit (Blot J. 1972 b, p.200), dans ce  petit col 3 cromlechs  (1-2-3) ; nous en présentons  ici 2 supplémentaires.

Le n° 4 est à 3m au nord-ouest du n°3.

Description :  petit cercle de 2m de diamètre délimité par une dizaine de blocs pierreux.

Histoire : découvert en septembre 1978.

 

Cromlech Turaor-lepoa  5.

Banca.

Situation : à 80m au nord du n° 1.

Description :  cromlech légèrement surélevé,  de 3,60m de diamètre, délimité par une douzaine de pierres au ras du sol.

Histoire : découvert en juin 1979.

 

 Cromlech Antchola 1

Commune de Banca.

Situation : Coordonnées : N = 43°08’26’’   O = 01°24’41’’      Alt = 1086m.

Il est situé sur un petit replat, dans la montée vers la  BF.106 en partant du col d’Ixtauz, à une trentaine de mètres à l’ouest de la pente ouest abrupte du mont Antchola.

Description : De nombreuses petites pierres ou dalles de grés disposées en couronne de 2,50m de diamètre, entourent un amas central de même type.

Historique : monument découvert par  J. Blot en avril 2010.

 

Cromlech Antchola n°2 ( ?)

Commune de Banca.

Il est situé à 9mètres à l’E-SE du monument précédent, sur terrain plat.

Description : environ 13 pierres au ras du sol délimitent un cercle de 2,60m de diamètre

Historique : monument ( douteux ?) découvert par J. Blot en avril 2010..

 

Cromlech Antchola n° 3 ( ? ).

Commune de Banca.

Situation : au niveau de la BF 106.    Alt : 1100m.

Description : On note, entourant l’implantation de la BF 106, un léger relief circulaire de 6 mètres de diamètre environ, fait de  petites dalles de grés ; de plus  il semble que l’on puisse distinguer quelques pierres d’un éventuel péristalithe. Enfin, il ne semble pas  que l’on puisse attribuer au renforcement de l’implantation de la BF.106 ce  relief tumulaire. Monument douteux, mais possible, l’implantation d’une borne frontière au milieu d’un monument  n’étant pas exceptionnelle…

Historique : monument découvert par I. Gaztelu, G. Mercader et L. Millan en novembre 2007.

 

Monolithe  fendu d’Antchola

banca m antxola

Commune de Banca.

Situation : Coordonnées : N = 43°08’33’’ O = 01°24’36’’  Alt : 1118m.

Il est située à une vingtaine de mètres  au S-SO de la BF 105.

Description : Volumineux bloc de grés rose  rectangulaire couché au sol suivant un axe EO., mesurant 1,96 m de long, 1, 38m de large à sa base et 1, 19m  dans sa partie moyenne.(la séparation étant incluse) ; épaisseur  de 0, 43m. Il semble présenter des traces d’épannelage à son bord nord. A l’évidence, cette séparation est soit due à  l’action du gel… ou de l’homme.

Historique : monument découvert par F. Meyrat en avril 2010

 

Cromleh Ichtauzkolepoa 2

Commune de Banca..

Situation : Même carte que précédemment.

Coordonnées : N = 43° 08’16’’  O = 01° 24’38’’    Alt : 1000m.

Il est situé à 3 mètres au sud sud-est du cromlech n° 1 découvert par J. Blot et  publié en 1973 ( 19, p.202.), et à une vingtaine de mètres au NO de la récente route…Ces deux monuments  n’ont heureusement pas été touchés par les travaux routiers tout proches …

Description :  Cinq pierres en grés rose, au ras du sol, délimitent un cercle 2,50m de diamètre.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Monolithe d’Ichtauzkolepoa ° 1.

Banca m Ichtauzko

Commune de Banca.

 Situation : Coordonnées : N = 43°08’13’’     O = 01°24’45’’    Alt : 970m.

 Au dessus de la naissance d’un petit ruisseau et à quelque mètres à l’Est de la piste pastorale.

Description :  Belle dalle de grés rose rectangulaire, couchée au sol suivant un axe SO-NE, mesurant  2,64m de long, 1,57m de large et 0,34m d’épaisseur. Bien que ne présentant pas de traces évidentes d’épannelage, sa situation auprès de points d’eau, de pistes pastorales, et de si abondants pâturages, rend fort probable son rôle de « Muga ».

Historique :   dalle découverte par I. Gaztelu en novembre 1997,  

 

Monolithe  d’Ichtauzkolepoa n° 2.

Banca m Ichtauzko2

Situation : à 25 mètres environ au NE du précédent monolithe. Altitude : 975m

Description : Belle dalle de grés rose, couchée au sol selon un axe NS., mesurant 2,40m de long, 0,78m de large, et 0,25m d’épaisseur. Peut-être y aurait-il quelques traces d’épannelage le long du côté Est. Il est difficile de savoir si une seule, ou les 2 dalles, ont joué (en même temps ?) le rôle de « Muga ».

Historique :  Dalle découverte par I. Gaztelu en novembre 1997.

 

 Tumulus-cromlech d’ Ichtauz

banca c ichtauz

Commune de Banca.

Situation :  A  5 mètres au N-NE de la BF 110.  Alt : 970m.

Description : on note un une quinzaine de pierres de dimensions  variables, enfouies dans le sol qui délimitent un tumulus de faible hauteur et de 3m de diamètre environ.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Tumulus Ichtauz n° 1

banca T ichtauz1

Situation :  à une trentaine de mètres au N-NE de la BF 110. Alt : 970m.

Description : Tumulus pierreux  de faible hauteur et de 3,60m de diamètre à la surface duquel apparaissent de nombreuses petites dalles de grés rose ; pas de péristalithe visible. Ces deux derniers monuments, comme d’autres, sont ou à cheval sur la ligne frontière, où très légèrement à l’ouest de celle-ci,  ce qui ne les empêche pas de faire  partie intégrante de l’ensemble des vestiges protohistoriques d’Ichtauz ; c’est pourquoi nous les avons cité ici.

Historique :  monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Tumulus Ichtauz n° 2. ( ? )

banca T ichtauz2

Situation : au niveau de la BF 111.  Alt : 960m.

Description : très exactement comme pour le cromlech de  la BF 106, ci-dessus décrit, on note un très léger relief tumulaire circulaire de 3,50 de diamètre entourant la base de la borne frontière, fait de nombreuses petites pierres entièrement recouvertes de mousse. Il n’y a pas de    péristalithe visible.

Historique : Monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

 

 

Cromlech de Lepeder.

Banca c lepeder

Commune de Banca.

Situation : Carte IGN  1346 ouest – St.-Etienne-de-Baigorry

Coordonnées :   N = 43°08’18’’        O = 01°23’45’’         Alt = 780m

On le trouve à l’Est du col de Lepeder, et presque à l’extrémité de la croupe orientée ouest-est,  née au sommet du mont Antchola. De ce site, on a une vue panoramique magnifique.

Description :   une quinzaine de petits blocs de schiste ardoisier, la  pierre locale, délimite un cercle de 3 de diamètre ; au centre se distingue un amas  de  ces mêmes pierres.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Cromlech de Pago Zelhai ( ?)

banca C pago celhay

 Commune de Banca.

Situation : N = 43° 07’20’’    O = 01°25’33’’       Alt : 894m.

Il est à 50m au sud de la BF.114.

Description : Une dizaine de pierres au ras du sol, délimitent un cercle (approximatif), de 2,80m de diamètre. Monument douteux ?.

Historique : Découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Monolithe de Pago Zelhay

banca M pago celhay

Commune de Banca.

Situation :  N = 43° 07’22’’       O = 01°25’32’’    Alt : 900m

Il est à 40 mètres au NE de la BF 114..

Description : Bloc de grés triasique, de forme grossièrement parallélépipédique, couché au sol suivant un axe N.NO-S.SE. Il mesure 3 m de long, 1,57m de large à sa base et 1,35m à son sommet. Son épaisseur est variable : maximum à la base : 0,60m et moindre au sommet  en partie enfoui dans le sol, et donc difficilement appréciable  Il présente des traces d’épannelage sur ses bords sud-est et sud-ouest.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

 Cas particuliers :

Antchola   ( deux tumulus-cromlechs  ? ).

En montant du col d’Ichtauz vers le sommet d’Antchola, à une dizaine de mètres à l’ouest de la piste, prés d’un gros rocher, il semble que l’on puisse  voir deux monuments ( ?) très semblables à des tumulus-cromlechs, distants l’un de l’autre de 5 mètres environ, selon un axe NS., sur un terrain assez pentu. Coordonnées : N = 43°08’22’’   O = 01° 24’40’’  Alt : 1045m

Ils mesurent tous deux environ 6 mètres de diamètre, et sont constitués de pierres inclinées , disposées semble-t-il de façon circulaire  autour d’autres pierres en désordre au centre. Monuments  découverts par J. Blot en avril 2010.

 

Haradoko lepoa  (pierres couchées )

banca M haradoko lepoa

 - La première  est située à 9m au N-NE de la BF 165. Nous avons signalé cette pierre dans l’additif 2009 n° 1, mais nous y revenons avec plus de précisions après l’avoir revue : cette pierre, de forme parallélépipédique, qui  mesure 1,40m de long, 0,78m de large, 0, 38 d’épaisseur,  couchée selon un axe nord-sud,  présente un sommet  sud arrondi très probablement de main d’homme ; elle ne porte aucune inscription, mais  semble bien avoir été volontairement amenée là… quand et pourquoi ? ancienne borne frontière ?

 - Une autre pierre couchée parallélépipédique, de l’autre côté de la frontière, est située à 4m au N-NE de la BF 165,et paraît elle aussi avoir subi quelque régularisation ; elle mesure1,55m de long, 1m de large et 0,19m d’épaisseur.(J. Blot et F.Meyrat – avril 2010)

 

Ichtauzkolepoa  ( pierre couchée ).

Elle est située plus bas  que le monolithe n°1, à 10m au sud du petit ruisseau.

Coordonnées : N = 43° 08’12’’   O = 01° 24’46’’    Alt : 960m.

Bloc de grés rose couché au sol selon un axe EO, mesurant 1,80m de long 0,49m de large  et 0,31 m d’épaisseur. Très douteux. Découverte par J. Blot en avril 2010.

 

Ichtauzkolepoa.  (pierre plantée )

Elle se trouve au nord  de la précédente,  de l’autre côté du ruisseau, sur le terrain en pente, et à 10m au N de la piste pastorale. Coordonnées : N = 43° 08’15’’ O = 01° 24’46’’ Alt : 985m.

Cette pierre de grés rose, émerge du sol  sur une hauteur de 0,94m, et mesure 0,56m à sa base visible et 0, 26m d’épaisseur.  Seule cette position dressée attire l’attention.  Très douteux ; borne actuelle ?, effet du hasard ?  Découverte par J. Blot en avril 2010.

 

Pago Zelhay.( tumulus pierreux ? ).

Coordonnées : N = 43°07’23’’        O = 01° 25’31’’     Alt : 905m.   

Situé à quelques dizaines de mètres à l’est du monolithe, et au N de la BF 114, se trouve un amas de dalles triasiques , étalé sur une surface de 10 mètres environ, et sur terrain en pente vers le sud ; quelques dalles plantées et inclinées, au centre de l’amas pourraient évoquer ( ??) les restes d’une chambre funéraire.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:52

Tumulus Ilhasteria 2.

Aussurucq.

Situation :Carte 1446 ouest.  Ordiarp.

327,100 – 1794,858.

Alt. 1140m.

Il est situé à 200m au nord-est du sommet de la colline Ilhastéria ( au nord-est  de la fontaine d’Ahuski ), et à 400m au sud est du cayolar Nabolégui, en bordure de crête ; une vue magnifique sur la chaîne de montagnes s’étend devant lui, à l’est.

Nous avons décrit le n° 1 en 1979. (Blot J., 1979 b, p.7).

Ce tumulus n°2  est situé à 1m à l’ouest sud-ouest du n°1.

Description : tumulus mixte, de terre et de pierres calcaires blanches, mesurant 5m de diamètre et 0,40m de haut., et bien que sa périphérie en soit un peu irrégulière, il évoque parfaitement, en plus petit, la facture de son grand voisin.

Histoire : découvert en octobre 1971. Nous avons demandé au professeur  Jean Haristchelhar la signification du mot Ilhasteria ; sans que ce terme puisse être traduit mot pour mot, il nous a répondu que cela évoquait « l’idée de mort rapide ». Cela correspondrait fort bien à ce site connu pour la fréquence avec laquelle frappe la foudre ; par ailleurs, la difficulté à identifier ces monuments faits d’amoncellement de pierraille dans un contexte lui même riche en roches, nous conforte dans l’idée que nous avions  déjà suggéré pour les tumulus Ilhareko-lepoa 1 et 2, à savoir que la dénomination du lieu a été donnée  à l’époque de la construction de ces monuments funéraires, et non depuis.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:46
Dolmen Arguibele 3

Ascain.

Situation :

Carte 1245 est  Espelette.

278,595 – 1822,640

Alt.150m.

Il est situé à 12m à l’ouest nord-ouest du dolmen Arguibele 1, à 5m à l’ouest du n° 2. déjà décrits (Blot J. 1971.p. 30), et à 4m à l’ouest de la piste pastorale, elle-même orientée nord-sud.

Description : Tumulus pierreux formé de nombreux fragments de dalles de grès, mesurant 7m de diamètre et 1,50m de haut.

La chambre funéraire est signalée par une dépression centrale au bord sud  de laquelle on note une grande dalle couchée mesurant 1,60 de long et 1m de large ; s’agit-il du couvercle ?

Peut-être y aurait-il une ébauche de péristalithe.

Histoire : dolmen découvert en janvier 1973.

 

Dolmen Arguibele 4

Ascain.

Situation : à 2m au nord du précédent.

Description : On note un modeste tumulus mixte, à prédominance  pierreuse, d’un diamètre de 6m, et de 0,30m de haut. La chambre funéraire, centrale, est orientée est sud-ouest  nord-est, et mesure 1,80m de long, 0,55m de large, et 0,40m de haut ; elle est délimitée par trois dalles de grès rose, bien visibles : 2 au nord nord-ouest, l’une de 0,60m de long et 0,35m de haut  l’autre de 0,90m de long et 0,40m de haut , séparées l’une de l’autre par 0,20m,  et une autre dalle au sud-est de 0,90m de long et 0,30m de haut.

Histoire : dolmen découvert en janvier 1973.

 

Dolmen Arguibele  5 :

Ascain.

Situation : à 2m au sud-ouest du précédent.

Description : Tumulus pierreux bien visible de 10m de diamètre, et 0,70m de haut ; onze pierres périphériques pourraient faire partie d’un possible péristalithe. La chambre funéraire est bien visible sous la forme d’une dépression centrale dans laquelle apparaissent  seulement 2 petites dalles ; mais il est très difficile d’en apprécier l’orientation et les dimensions.

Histoire : dolmen découvert en janvier 1973.

 

Tumulus-cromlech  Olhette 1

Ascain.

Situation :

Carte 1245 ouest.

275,988 – 1823,245.

Alt.40m.

Il est à environ 500m à l’est du hameau d’Olhette, à droite de la route qui se dirige vers Ascain, et à 25m au sud de cette route, dans la propriété privée du Docteur Robert. Nous pensons utile de re-décrire ce monument, retrouvé  par nous en 1970, mais déjà publié  (Veyrin P. et Dop P. 1935, p. 219).

Description :  Pierre Dop a le premier décrit ce monument comme un tumulus mixte à prédominance pierreuse de 8m de diamètre et 0,60m de haut entouré d’un très beau péristalithe  formé de dalles (en nombre non précisé) dont les dimensions pouvaient atteindre 0,80 à 1m de long et 0,20 à 030m de haut. Quand nous avons retrouvé ce monument en 1970,  ces dalles avaient  été arrachées depuis longtemps  et le monument très détérioré.

Histoire : monument découvert par  Duhart J. en 1934.

 

Tumulus  Olhette 2.

Ascain.

Situation : à environ 100m au nord du précédent, , mais de l’autre côté de la route et à 15m de celle ci.

Description : Tumulus mixte de pierres et de terre de 18m de diamètre et 0,70m de haut. Il est en partie dissimulé par des accacias.

Histoire : monument découvert en mars 1972. Il a été depuis  rasé par l’aménagement d’un lotissement et la construction d’une maison.

 

Tumulus  Olhette 3.

Ascain.

Situation : Il est situé à 25m au nord nord-est du n°2.

Description : Tumulus mixte de pierres et de terre, de 18m de diamètre et 0,50m de haut.

Histoire : découvert en mars 1972. Il a depuis été  lui aussi rasé par la création

 d’un lotissement.

 

Tumulus  Olhette 4.

Ascain.

Situation : Il est situé à 100m à l’ouest du n°1,  et, comme lui, au sud de la route Olhette-Ascain. Il est  dans une vaste prairie de  la propriété « Sainte-Hélène » séparée  de celle du Dr Robert par un petit chemin bordé d’une haie. On note 4 tumulus :  le premier décrit se trouve le plus à l’est.

Description : tumulus mixte de terre et de pierres (en général des galets) de 11m de diamètre 1m de haut.

Histoire : découvert en mars 1972.

 

 

Tumulus   Olhette 5 .

Ascain.

Situation :  il est à 0 40m au nord nord-ouest du précédent.

Description : Tumulus terreux, en partie amputé de son quart sud, d’un diamètre de 11m       et 0, 30m de haut.

Histoire : découvert en mars 1972.

 

Tumulus   Olhette 6.

Ascain.

Situation : Il est à environ 4m à l’ouest sud-ouest du n°4.

Description : tumulus mixte de terre et de galets de 16m de diamètre et 0,80m de haut.

Histoire :  Découvert en mars 1972.

 

Tumulus Olhette 7.

Ascain.

Situation :  Il est à 5m au nord-est du n°6.  

Description : tumulus terreux de 13m de diamètre et de 0,30m de haut.. Quelques pierres se voient à sa périphérie,  sans que l’on puisse parler de péristalithe.

Histoire : découvert en mars 1972.

 

 

Cas particulier.

Arraioa  ( pierre couchée )

Ascain M ArraoiaCette pierre gît en bordure nord de la piste, (une très ancienne voie reliant Ascain au col de Saint-Ignace ),   à environ six mètres du ruisseau Arrayoko Erreka. C’est la seule pierre importante visible en ces lieux. Coordonnées : N = 43°20’28’’   O = 01°36’13’’   Alt : 60m. Ce bloc de grés local affecte une forme en pain de sucre, à base E-SE., et à sommet O-NO. Il  mesure 2,30m de long, 0,85m à sa base et  0,50m en son milieu ; son épaisseur moyenne est de 0,30m. Il pourrait y avoir ( sous toutes réserves) des traces d’épannelage au niveau du sommet. On note, plantée dans le sol, à  deux centimètres de sa base -  et parallèle à celle-ci -  une dalle de grès de 0,50m de long et 0,20 d’épaisseur. ( dalle de calage ?)

Pierre découverte par Blot .J., en novembre 2010.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:43

 

Tumulus de Legarre.

Arnégui.

Situation :

Carte 1346 ouest.  Saint-Etienne-de-Baïgorri.

303,800 – 1792,355.

Alt. 737m

Il est situé sur un replat à l’est sud-ouest du pic Beillurti et à une quinzaine de mètres au nord de la route goudronnée qui relie la Voie Romaine à Arnégui.

Description : Tumulus de terre  à sommet aplati de 7m de diamètre et 0,40m de haut.

Histoire : découvert en août 1977.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:42

Tumulus de Dornarieta.

Arcangues.

Situation :

Carte :1244 est Espelette.

287,798 – 1832,595.

Alt. 83m.

Il est situé à gauche de la route qui mène de Saint-Pée mène à Arcangues, un peu avant le lieu-dit Dornarieta, au sommet d’une petite éminence, cote 83,  qui domine un virage important de la route.

Description : Important tumulus terreux de 12m de diamètre et 1,20m de haut, érigé sur un sol en très légère pente vers l’est.

  Histoire : monument découvert en octobre 1971.

Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 20:46

Tumulus Goyhenechea 1

Commune d’Aincille.

Aincille T goyenetche 1

Situation : coordonnées : N = 43°08’05’’   O = 01°11’23’’  Alt : 417m.

On trouve ce tumulus au sommet de la colline qui surplombe, à l’ouest, le maison Goyhenetchea.

Description : érigé sur terrain plat, ce tumulus de terre, de forme circulaire, mesure 9 mètres de diamètre et 0,80m de haut.

Historique : tumulus découvert en janvier 2011 par J. Blot.

 

Tumulus Goyhenetchea 2

Situation : à 20 mètres à l’O.SO. du tumulus précédent.

Description : tumulus circulaire, mixte, de terre et de pierres, mesurant 5 mètres de diamètre et 0,30 à 0,40m de haut.

Historique  Découvert par J. Blot en janvier 2011.

 

 

Tumulus Goyenetchea 3.

Situation : Situé à 20 mètres au sud du précédent.

Description : Tumulus mixte, circulaire,  mesurant 3,50 mètres de diamètre et 0,20m de haut .

Historique : Découvert par J. Blot en janvier 2011.

Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 12:16

Tumulus-cromlech Bilgotza Mendebalde 1

Commune d’Ahaxe.

Ahaxe tc mendebalde1

Situation : Coordonnées : N = 43°07’07’’  O = 01°09’51’’  Alt : 720m

On le trouve à 500 mètres à l’O-NO. des 2 cromlechs de Bilgotza, sur une petite éminence naturelle, à quelques mètres au sud de la piste.

ahaxe tc mendebalde1 b

Description : On distingue nettement un tumulus d’environ une dizaine de mètres de diamètre, et 0,40 à 050m de hauteur   ; sa périphérie semble bien être délimitée par un péristalithe constitué de nombreuses pierres plus ou moins  bien visibles. A environ 1 mètre à l’E-SE  du centre géométrique, on peut voir 3 pierres de volume différent, la plus volumineuse affecte grossièrement la forme d’un ; elle mesure  1,40m de long et 1,10m au niveau de sa «  barre transversale ». Ce qui est très curieux et que nous avons découvert  lors de notre passage ( Blot, J. le 27 décembre 2010 ) c’est une grande structure rectangulaire qui prend appui sur cette grosse pierre dans son angle SO. Le tracé  est constitué par de nombreux petits blocs de pierre  bien visibles au ras du sol, qui délimitent un rectangle de 7,20 m de long et 3 m de large, orienté N-NE  S-SO. (photo planche 9 – b ) Le sol est parfaitement plat à l’intérieur de cette surface qui ne ressemble en rien aux vestiges d’une chambre funéraire ; nous n’avons, à l’heure actuelle, aucune interprétation à proposer.

Historique :  Tumulus C.  découvert par A. Marrtinez  Manteca  le 12 décembre 2010.

 

Cromlech Bilgotza Mendebalde 2

Commune d’Ahaxe

ahaxe c mendebalde2

Situation : il est à 12 mètres au SO du précédent, sur terrain plat.

Description : cercle de 10 mètres de diamètre environ, délimité par une vingtaine de pierres dont seule la douzaine du secteur sud sont très nettement visibles ( photo)

Historique : Monument découvert le 12 décembre 2010 par A. Martinez  Manteca.

 

Cromlech Bilgotza Mendebalde  3 ( ?)

Situé à 5 mètres au SE. du précédent.

Cinq pierres, au ras du sol, semblent bien faire partie d’un cercle de 6 mètres de diamètre environ.

Historique : Monument découvert par A. Martinez Manteca le 12 décembre 2010.

 

Cromlech Bilgotza  Mendebalde  4

ahaxe c mendebalde4

Situation : il est tangent au N-NO, au tumulus-cromlech du même nom ,n° 1, ci dessus décrit.

Description : Une vingtaine de pierres, au ras du sol, délimitent un cercle de prés de 6mètres de diamètre. Il semblerait que deux pierres particulièrement visibles appartenant au péristalithe du tumulus-cromlech, soient aussi communes à ce cromlech.

Historique : Monument découvert par Blot, J. le 27 décembre 2010.

 

 

Tumulus de Buluntza

Commune d’Ahaxe.

ahaxe tumulus buluntxa

Ce monument est à différencier du tertre d’habitat du même nom ( voir add. 2010 ), qui se trouve à 60m à l’O-NO du dolmen de Buluntza.

Situation : coordonnées :  N = 43°07’ 07’’   O = 01°09’57’’   Alt : 724m.

Il est situé au sommet du ressaut qui domine la descente menant au col de Buluntza quand on vient de Bilgotza, et à une centaine de mètres au SO des monuments de Bilgotza Mendebalde.

Description : Tumulus pierreux en forme de galette aplatie, d’environ 2,50m de diamètre et 0,30 m de haut.. Une quinzaine de pierres, certaines atteignant 0,30 m de long,  sont visibles ; peut-être y aurait-il une ébauche de péristalithe ( ?)

Historique : monument découvert par J. Blot le 27 décembre 2010.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 08:48

Tumulus-cromlech Belaun ouest n°1 ( ? )

Commune des Aldudes

Aldudes tc1 Belaun Ouest

Situation : coordonnées : N = 43°05’55’’    O = 01° 27’31’’ Alt : 810m.

Sur un replat au flanc du mont Eyharce, dominant le col de Belaun.

Description : On note un léger relief circulaire, de 5,50m de diamètre et de 0,30m de haut, délimité par 8 pierres de calibre variés ; deux d’entre elles en secteur nord, semblent avoir été arrachées  à l’extérieur du cercle, et mesurent respectivement 0,50m et 0,70m dans leur plus grand axe ; monument douteux.

Historique : monument découvert par F. Meyrat en avril 2010.

 

Tumulus- cromlech Belaun ouest  n°2 ( ?)

Aldudes tc2 belaun ouest

Situé à 25 mètres à l’Est du précédent.

Description : Structure ovalaire de 5,70m de long, suivant un axe EO., et 3,70m de large, mesurant 0,30 à 0,40m de haut, constituée de pierres de calibre variés, surtout visibles dans la périphérie sud. Monument douteux.

Historique : Monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Tumulus Belaun Est.( ?)

Commune des Aldudes.

Situation : Coordonnées : N = 43°06’01’’        O = 01°27’18      Alt = 760m.

Description. : Tumulus de 3,60m de diamètre,  et 0,40m de haut environ, constitué de petits blocs calcaires mobiles. Monument douteux.

Historique : monument découvert par F. Meyrat en avril 2010

 

Cromlech Berdaritz n°1

Commune des Aldudes.

aldudes c1 Berdaritz

Situation : N = 43°06’41’’  O = 01°26’32’’        Alt : 735m.

Il est à environ 80 mètres à l’E.NE.,.de la BF.118.

Description : on distingue un cercle d’environ 5,50m de diamètre, érigé sur un terrain en légère pente vers le NE. Il est matérialisé par un bourrelet de terrain contenant de nombreuses pierres, ceci étant particulièrement bien visible dans les secteurs NE. et Sud. Le centre est le siège d’une dépression peu profonde. Monument douteux.

Historique : voir monument suivant.

 

Cromlech Berdaritz n°2. (?)

ALDUDES C2 Berdaritz

Il est situé à 30 mètres à l’O.SO., du précédent.

Une dizaine de pierres au ras du sol  délimitent un cercle de 2, 60m de diamètre contenant une pierre centrale. Monument douteux.

Historique : un de ces deux monument a été trouvé en 2002 par J. Capbodevilla et I. Zabala, l’autre par J. Blot en avril 2010.

 

Tumulus de Berdaritz

Commune des Aldudes

ALDUDES T Berdaritz

Situation. Coordonnées : N = 43°06’44’’     O = 01° 26’22’’     Alt 685m.

Il est situé à 56 mètre à l’ouest de la BF 117.

Description : ce monument, probable, dont il ne reste que la moitié, a en effet été amputé par la passage des engins agricoles utilisés pour mettre en valeur la prairie à au nord de la clôture de barbelés qui passe  au milieu de ce monument. Tumulus de terre semble-t-il, de 6mètres de diamètre et 0,45m de haut.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

Dolmen Urrixka 4 :

Commune des Aldudes

aldudes dolmen urrixka 4

Situation : Coordonnées :N = 43°06’52’’       O = 01°25’26’’    Alt : 830m.

Pour le trouver, le plus simple est de partir du dolmen Urrixka 2. Pour atteindre ce dernier, suivre, à partir du col de Berdaritz, la piste qui monte vers le sommet d’Urrixka, puis prendre, à environ 750m d’altitude, un bel embranchement vers la droite, qui après 800 mètres de parcours en montée douce, arrive sur un replat, dans un sous-bois.  

Le dolmen Urrixka 2 ,

aldudes dolm urrixka2

est immédiatement visible sur la  droite, érigé sur un sol en légère pente vers l’est ).  On note à ce niveau, une bifurcation de la piste, dont une branche  redescend vers l’est. parcourir environ 70m jusqu’au niveau d’un éboulis de gros rocs remaniés au bulldozer ; elle se dirige vers le nord-est  sur une centaine de mètres : on arrive à un début de pente vers le Nord là où se trouve le  dolmen.

Description :

aldudes u4 montants nordVaste tumulus pierreux ( en grés triasique, comme tout les monuments de cette montagne) de 10m de diamètre et 0,50m de haut, érigé sur un terrain en légère pente vers le nord. Au centre, trois vastes fragments de dalle paraissent pouvoir être considérés comme les vestiges de la dalle de couverture

aldudes u4

Ils mesurent respectivement : 1,07m de long, 1,36m de large et 0,38m d’épaisseur. Le fragment voisin, à l’est, mesure1,52 m de long, 0,84m de large et 0,33m d’épaisseur ; enfin le troisième fragment, situé contre le précédent et à son extrémité nord, mesure 0, 81m de long, 0,70m de large et 0,24m d’épaisseur.

aldudes u4 montants

Trois autres dalles semblent pouvoir être rattachés aux montants de la chambre funéraire qui est orientée est-ouest. La première  dalle, située à l’extrémité sud-ouest du fragment de dalle de couverture ci-dessus décrit en premier, est  verticalement enfoncée dans le sol selon un axe est-ouest ; elle mesure1,43m de long, 0,13m d’épaisseur et environ 0,30m de haut. On peut distinguer, au nord de celle-ci, une deuxième dalle, quasiment couchée sur le sol et qui paraît bien en avoir été arrachée ; elle mesure 1,30m de long à sa base,0,60 au sommet et 0,20 d’épaisseur. Son orientation et ses dimensions nous la font interpréter comme un des montants nord de la chambre funéraire. Il en est de même pour la dalle suivante, située dans le prolongement et à l’est de la précédente, ( et comme elle probablement arrachée du sol),  mesurant 1,27 m de long, 0,95 m de large et 018m d’épaisseur.

Historique : monument découvert par F. Meyrat en Mai 2010.

 

 

Tumulus de Zarkindegui

Commune des Aldudes.

aldudes t zarkindeguy

Situation : Coordonnées : N = 43°06’27’’   O = 01° 26’31’’   Alt : 760m.

A environ une centaine de mètres à l’ouest de la BF 119..

Description :  tumulus de 8,50m de diamètre, et de faible hauteur, érigé sur un terrain en légère pente vers le nord,  il est constitué d’un amoncellement de petite pierraille en grés ; on note une dépression centrale de faible profondeur.

Historique : monument découvert par J. Blot en avril 2010.

 

 Cas particuliers.

Eyharzeko lepoa. (dalle plantée )

Située à 20 mètres au sud de la BF 125. Dalle verticale de grés rose, orientée S.SE, de 1m de long, 0,46m de haut et 0, 23m d’épaisseur. Son bord supérieur présente des traces très évidentes d’épannelage. Pas de traces de tumulus ; s’agit-t-il d’un vestige dolmenique ?

Dalle découverte par J. Blot en avril 2010.

 

Urrixka 1 bis ( dolmen? )

A 80 mètres environ à l’est de Urrixka 1,  plus en hauteur sur le flanc de la montagne, on peut voir un amas de pierraille circulaire, mais relativement peu fourni,  d’environ 10 mètres de diamètre pouvant évoquer un tumulus pierreux dolmenique assez semblable à ceux des monuments de cette montagne ; au centre, deux dalles importantes, horizontales et en parties enfouies dans le sol, renforcent cette similitude. Toutefois le terrain en pente et la présence en amont d’un filon rocheux naturel délité posent  des problèmes… Blot J  Juin 2010. ( serait inscrit au Patrimonio de Navarra, en 2007, selon L Millan)

 

Zarkindégui  ( pierre couchée )

aldudes zarkindeguy

Il s’agit de la BF  n° 122 gisant au sol ;  pierre grossièrement épannelée, à sommet arrondi,  pourrait être une « borne antique » réutilisée ultérieurement. Elle mesure 1,27m de long, 0,75m à sa base et 0,38 d’épaisseur en moyenne. Une croix  est gravée au dessus du nombre 122.  -   Blot. J. juin 2010. 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 10:32

 


 

  1 - Eglise de Gabat.

 

 Notre étude  a débuté à l’église de Gabat

2007 0323Gabat 1

dont on nous avait signalé certaines  particularités ; celles-ci nous ont suffisamment intrigué pour nous amener à examiner d’autres églises en Pays de Mixe, puis au delà.

 

Description.

          C’est sur les indications de notre ami Jacques Casaubon, que nous avons été examiner une des portes de l’église de Gabat

2007 0323Gabat 2

 celle qui donne sur le porche du côté sud.. Elle présente une curiosité fort intéressante : son pourtour est constitué de 12 claveaux  de grés 

Sans titre 1

répartis de façon asymétrique - de sorte que le montant  droit paraît « incomplet » -  mais le plus étonnant est que 6 de ces éléments  portent des rainures, de profondeur variable.  

 Nous devons signaler qu’une autre porte de l’église, celle donnant au nord est entourée dans sa totalité par le même type de pierres  de grés, mais  qu’aucun ne  porte la moindre trace de rainures. De nombreuse pierres de ce type se retrouvent aussi au pourtour des fenêtres, en pierres d’angle des murs et au chevet de l’église,  elles aussi  sans rainures.

On nous a indiqué que ce matériau était fréquent au flanc d’une  colline à quelques centaines de mètres de là. Il s’agit  d’un grés jaune, teinté par endroits de rouge orange par des inclusions ferrugineuses ; le grain en est moyennement fin.  Mais on doit noter qu’un autre calcaire, gris, est aussi très utilisé dans la construction de cette église  comme pour bien d’autres maisons du village,  de même qu’un autre grés rose beaucoup plus clair.

 

Nous allons étudier en détails ces six claveaux  de la porte sud, porteurs d’incisions plus ou moins profondes, essayer d’en déterminer la finalité, l’époque d’utilisation, et le pourquoi de leur inclusion dans la maçonnerie.

Pour la clarté de l’exposé, nous avons numéroté  les claveaux  en partant du côté gauche et de bas en haut, en regardant la porte de l’extérieur.

On notera, du côté gauche, que les 3 premiers  sont vierges de toute trace de rainure  et semblent ne servir que de support aux  claveaux 1, 2, 3, et 4, lesquels présentent les nombreuses rainures. Le linteau   ne présente aucune trace,  alors que les  deux claveaux du côté droit, numérotés 5 et 6  sont eux aussi porteurs de rainures.

.

La face externe du  claveau n° 1  est plane et la seule qui présente des traces. Elle  affecte la forme d’un parallélépipède rectangle. On peut y relever la présence de 4 rainures, généralement disposées horizontalement. On remarque l’inégale profondeur des traces, et ceci est un fait commun à tous les éléments porteurs de rainures :  la plus  profonde a 18 millimètres, alors  qu’une autre, de même longueur, n’en a  que 6.

La face interne , c’est-à-dire celle qui regarde vers la porte en bois, ne présente aucune autre trace.

Le claveau n° 2, par contre, présente des traces sur ses deux faces, externe et interne.

2007 0323Gabat 3

Face externe  : plane, elle affecte la forme d’un hexagone régulier, à sommet allongé vers la gauche. .On note l‘existence de 13 rainures de dimensions et profondeurs très variables, en majorité disposées suivant un axe oblique en bas et à droite.   Si la trace la plus longue ( 35 cm), est aussi la plus profonde (19 mm),  certaines, par contre, sont à peine marquées. Sur le bord droit du bloc sont visibles deux  concavités ( cuvettes de polissage ?), dont une, l’inférieure, déborde largement sur la face interne 

2007 0323Gabat 4

 

Face interne :  Elle présente un relief plus tourmenté que la face externe et elle est de moindre dimension   Outre les concavités  notées sur la face externe et qui se prolongent ici, on y distingue nettement 9  rainures, dans l’ensemble verticalement disposées ; on remarquera que deux sont de dimensions identiques  ( 27 cm de long ),  mais ont des profondeurs bien différentes, l’une 6 mm  l’autre21 mm. 

Le claveau n° 3 va lui aussi présenter deux faces porteuses de profondes rainures  et d’une  concavité très nette.

2007 0323Gabat 5

La face externe :  trapézoïdale, bien plane, offre à étudier 14 rainures  obliques de haut en bas et de gauche à droite, là encore de dimensions et  de profondeurs  très variables..

A la partie inférieure du bord droit de la face externe, on note une   concavité  triangulaire qui forme un véritable pan coupé touchant  aussi la face interne.

La face interne, (côté porte), ne présente que 3 rainures, verticales, sur une surface irrégulière.

La plus visible est inscrite sur la plage de polissage déjà signalée, les deux autres traces sont beaucoup plus modestes.

Le claveau n° 4, de forme triangulaire, est le dernier sur le côté gauche de la porte.

Sa face externe, rugueuse et légèrement irrégulière, ne présente qu’une seule rainure, peu visible, oblique de haut en bas et de droite à gauche.

Le claveau n° 5, est disposé symétriquement au précédent, de l’autre côté de la porte ; il est de même forme, triangulaire, et ses dimensions en sont très proches. 

Là encore on ne note, sur la face externe, plane et lisse, qu’une seule rainure, elle aussi oblique de haut en bas et de droite à gauche, mais nettement plus marquée que celle du bloc n° 4. 

Enfin, le claveau n° 6, situé en dessous du précédent, est juste en face du n° 3, et lui aussi de  forme trapézoïdale. Sa surface rugueuse et irrégulière présente 5 rainures, de dimensions moyennes  ( de 8 à 14 cm de long), mais peu marquées dans l’ensemble.

 

Discussion.

A - Finalité de ces blocs  de grès.

On ne voit guère d’autre finalité à ces pierres, que d’avoir très probablement servi à aiguiser des instruments tranchants, les rainures ou incisions  correspondant au passage répété, pour affûtage, ou raffûtage, du tranchant d’un outil, (hache ; burin ; ciseau… couteau ?). Mais à quelle époque ?

Une  autre question se pose : ces pierres  ont-elles  servi, chacune d’elles  en tant qu’unité séparée, ou font-elles partie d’un bloc unique, qui aurait été fragmenté en divers éléments  ensuite retaillés  et disposés comme on les voit actuellement ?

La réponse peut, éventuellement, être suggérée par l’étude de leur probable époque d’utilisation

Première  hypothèse : il s’agit de « polissoir(s) » pré- ou protohistorique (s).

Ces rainures pourraient en effet correspondre à l’affûtage du  tranchant de  haches en pierre.  La présence de  concavités, pouvant  correspondre à l’action de polissage du corps d’un tel outil, va dans le sens de cette hypothèse.

L’usage de la hache en  pierre polie  caractérise la période  dite du néolithique, qui apparaît, en Europe au IV ème millénaire, début III ème,  et encore plus tardivement en Pays Basque. Son usage va encore perdurer, en partie, durant l’âge  des métaux, ou  protohistoire. Pendant  celle-ci, ce type d’  « aiguisoir - polissoir » pourra aussi servir à  aiguiser ou raffûter les premières  haches métalliques en cuivre, puis en bronze et même plus tard en fer.

Les polissoirs  du néolithique ou de la protohistoire,  sont extrêmement rares  en Pays Basque de France ; nous n’en connaissons qu’un, celui que nous avons trouvé en 1970, dans la région du Pic des Escaliers( Blot J., 1982), et qui porte le même type de rainures,

6 - Polissoir Pic des Escaliers

quant à leurs formes et à leurs profondeurs. (Il est aujourd’hui visible au Musée Basque).

Pour des raisons simplement pratiques,  les polissoirs  étaient en général des objets lourds, fixes, qui ne devaient pas bouger lors de leur utilisation.  Celui du Pic des Escaliers pesait plus de 80 kilos  ; nous en avons vu d’autres encore parfaitement conservés, dans la Vallée d’Aspe, au col de  La Tallandière, sur d’imposants rochers, et présentant, là encore, le même type de rainures.

7- Polissoir de la Tallandière

Il nous paraît peu probable qu’on se trouve, à l’église de Gabat, en présence de plusieurs petits polissoirs néolithiques ou protohistoriques, qui eussent donc été malcommodes à utiliser. Peut-être s’agirait-il alors d’un  polissoir unique, en grés ferrugineux qui aurait été fragmenté  pour être ensuite inclus dans ce bâtiment religieux.  Est-ce là une  forme  de christianisation d’un objet venant d’une époque païenne,  ou d’une motivation purement esthétique, ou même  conservatoire ?

Nous terminerons par une remarque quant à l’inégale profondeur des rainures : certaines, peu marquées, peuvent être en relation avec les gestes doux requis pour affûter le fil d’un tranchant, les autres, plus profondes, traduisant probablement  un effort plus important afin de récupérer un tranchant très émoussé par l’usage ou une ébréchure. Quant aux   plages de polissages signalées, elles  pourraient – nous l’avons déjà signalé - être mise en rapport  avec la confection même de la forme et du poli d’une hache en  pierre. Rappelons que le polissage de ces outils n’avait pas qu’un but esthétique, mais aussi fonctionnel, le rendement à la coupe étant bien meilleur avec une hache en pierre polie qu’avec la même simplement taillée.

 

Deuxième hypothèse : il s’agit de simples  affûtoirs ayant servi au cours des temps, y compris récents.

 Nous ne ferons que citer  la possibilité que ces pierres aient servi   à aiguiser   les couteaux de poche des fidèles sortant de l’église, comme cela nous a été suggéré - sans grande conviction - par un habitant.( Certaines de ces pierres sont de plus totalement  hors de portée de main !).

 De nombreuses maisons de Gabat utilisent ces pierres en grés ferrugineux dans leurs architectures, en pierres d’angle, ou dans l’encadrement des portes ou fenêtres, sans qu’on y voit de semblables rainures. Cependant, la maison de l’ancien maire, Mr. Mendibil présente, à hauteur d’homme, une pierre d’encadrement de porte porteuse de petites rainures verticales, d’environ 5 à 6 cm de long, très peu marquées et fines, qui pourraient bien correspondre, en effet, à un raffûtage de lames de couteau, quoique les propriétaires actuels n’aient pas souvenir d’une telle pratique.

 Reste la possibilité, la plus probable nous semble t-il,  que des pierres  de la porte de l’église de Gabat aient servi pour affûter des instruments  lors de sa construction même de l’édifice,    ( des ciseaux, des burins  ? ). Certaines de ces pierres,  peut-être un peu plus volumineuses qu’elles  ne le sont actuellement, auraient pu  ensuite êtreretaillées et incluses dans les murs, à la fin de la construction de l’édifice.

Ceci expliquerait que ces pierres n’aient pas été utilisées dans leur situation actuelle, bien malcommode pour cet usage ( penser à la position des pierres n° 4 et 5, hors de portée), et  expliquerait aussi, pour celles faciles à atteindre, les différences d’orientation des  rainures : les unes  obliques, les autres verticales ou horizontales …

 Dans ce contexte « moderne », une question demeure toutefois : si l’utilisation de ces pierres date des temps historiques, comment doit-on interpréter les cuvettes de polissage ?

En définitive, que ces rainures soient très anciennes ou des temps historiques,  nous partons  sur l’hypothèse qui nous semble la plus probable, à savoir que les rainures  préexistent au montage des pierres. 

 

B - Modalités de leur disposition :

On peut être assuré  que les constructeurs du chambranle de la porte  avaient remarqué la nature particulière de ces pierres  porteuses de  rainures. Ces dernières,  étant en général bien visibles, ont  conditionné la  disposition des blocs :  les pierres  4 et 5, ne possédant qu’une seule rainure ont été retaillées pour leur donner la forme triangulaire requise par  l’orientation de ces rainure. Les pierres trapézoïdales 3 et 6 semblent avoir été eux aussi été retaillées pour raison de symétrie.

Il est fort probable aussi que les pierres  1, 2, et 3 ont subi le même sort pour être le plus possible en harmonie avec les autres.

  Des rainures ont –t-elles été supprimées  au cours de ces  retouches  ?. Il est difficile de répondre ; il semblerait que les constructeurs  et les tailleurs de pierre  aient  essayé au  maximum de les préserver, comme le montrerait la saillie vers la gauche de la pierre n° 2 - que l’on pourrait qualifier de disgracieuse parce qu’asymétrique, mais qui respecte ainsi des rainures pourtant discrètes à cet endroit là.

D’autre part, on ne constate nulle part de cassure ou d’interruption d’une de ces rainures.

Cette asymétrie de l’ensemble, c’est à dire un montant de 7 pierres à gauche ( dont trois sans rainures) et seulement 2 à droite ( avec rainures), résulte-t-elle d’un manque d’autres blocs porteurs  d’incisions ? C’est possible, mais alors, pourquoi ne pas avoir muni le montant droit du  nombre voulu de bloc de grès vierge, pour respecter la symétrie  qui existe dans les autres éléments architecturaux de cette église ?

 

Cette présence dans une architecture religieuse de « polissoirs » (ou de pierres à aiguiser ) nous a  paru suffisamment  exceptionnelle, pour que nous ayons poussé plus loin nos investigations.

  

2 -  Autres  églises en Pays de Mixe.

                 Nous avons donc visité avec Jacques Casaubon , au printemps 2008, quelques églises du Pays de Mixe,  en vue de vérifier la présence ou non de  pierres  porteuses de rainures  dans leurs architectures. Nous avons eu la surprise d’en retrouver dans six cas.

 

Eglise d’ Arraute 

La petite église,

2008 Arraute 8

présente trois portes extérieures donnant accès au porche couvert, précédent lui même la porte d’entrée principale de l’église.

 Aucune de ces 3 portes, ne présente, à l’extérieur, quoique ce soit de particulier au niveau des blocs de grès qui les entourent ; par contre à la face interne de la porte ouest, et sur son montant droit, on remarque un beau bloc degrès rose  porteur de 7 incisions allant de 7 à 20 cm de long, certaines peu marquées, d’autres  pouvant atteindre 18 mm de profondeur.

 De même, sur les 21 claveaux qui entourent la porte principale,

2008 0427 Arraute 9

donnant accès à l’intérieur même de l’église, on remarque que 6 présentent de nombreuses incisions. Si l’on numérote ces blocs de grès rose de gauche à droite, et de bas en haut, on trouve à étudier successivement :

Le claveau n° 3 : le plus saillant de tous vers l’extérieur,  présente 8 rainures, peu profondes, dont 6 légèrement obliques en bas et à gauche, et 2 verticales, pouvant mesurer de 8 à 14 cm de long.

Le claveau n° 8, en forme de rectangle allongé inclus dans la partie haute du pourtour de la porte -  et hors de portée de main – présente une seule longue rainure verticale  de 23 cm de long et 15 mm de profondeur.

Le claveau n°12, lui aussi hors de portée de main, est le siège de 7 incisions, parallèles aux bords du bloc, certaines pouvant atteindre 18 cm de long  et 10 mm de profondeur

Le claveau n° 16, présente 4 incisions verticales, dont 3 atteignent environ 13cm de long..

Le claveau n° 17,

2008 0427 Arraute 10

 possède  7 à 8 incisions verticales, certaines peu visibles, d’autres, très nettes, pouvant atteindre 14 cm de long et 13 mm de profondeur.

Enfin le claveau n° 18,

2008 0427 Arraute 11

est porteur des rainures les plus visibles et les plus profondes. Sur sa face externe, on peut en compter douze et sur sa face interne, côté porte, on peut voir une rainure en Y de 12 cm de long.

 

Eglise de Masparraute. 

Si les entourages de grès rose des différentes portes de cette église

2008 0427 Masparaute 12

ne portent aucune incision ou rainure, par contre, la première fenêtre en bas et à gauche du mur sud présente, sur le quatrième claveau,

2008 0427 Masparraute 13

en partant d’en bas et à gauche, un magnifique ensemble de treize rainures, la plupart  profondément marquées dans la pierre, mais ici encore, parfaitement  hors  de portée de main.

 

Eglise de Succos.

- Tout d’abord, au niveau de la façade sud de l’église Saint-Martin-de-Succos,

2008 0427 Succos 14

on remarque l’emplacement d’une fenêtre qui a été   bouchée, mais dont l’encadrement est toujours visible, constitué de 7 blocs de grès gris, dont trois  portent des incisions bien nettes. 

- Par ailleurs, au niveau des pierres d’angle de cette façade sud, à sa jonction avec le mur ouest,

2008 0427 Succos 15

on remarque un groupe de trois pierres, en grés,  qui présentent un total de 14  rainures très visibles  :

 

 Eglise de Camou.

Cette église,

2008 0427 Camou 16

  Seul le claveau  n° 4 du pourtour de sa  porte principale d’entrée ( en partant d’en bas à droite ), formé de blocs de grès rose, présente 7 rainures,  dans l’ensemble  peu marquées et  réparties en 3  groupes.

  

Eglise d’Orègue. 

Si l’architecture générale de cette église,

2008 0427 Orègue 17

est très proche de celles des autres églises étudiées jusqu’à maintenant, la différence réside dans le fait que l’extérieur des murs n’a pas été crépi, de sorte que l’on peut en voir ici  les pierres constitutives  dans leur ensemble, contrairement aux cas précédents, où seuls étaient visibles les encadrement des portes ou des fenêtres.

C’est précisément, inclus dans  le mur sud que l’on peut voir 5 pierres en grès ferrugineux rouge  porteurs de rainures souvent profondes.

La pierre n° 1, est située à 1,70m à droite de la porte latérale sud et à 1,05 m au dessus du sol. Elle présente 4 incisions verticales, les deux centrales étant les plus prononcées.

La pierre n° 2  

2008 0427 Orègue 18

est à  2 m à droite de la  précédente et à 1,41m au dessus du sol.

On note deux incisions parallèles,  obliques en bas et à gauche.

La pierre n° 3

2008 0427 Orègue 19

à 0,85m au dessus du sol et à quelques centimètres en dessous et à droite de la  précédente, présente 8 incisions,  légèrement obliques en bas et à gauche, de dimensions et profondeurs très inégales.

La pierre n° 4, située  à 0,91m au dessus du sol, est distante de 37 cm à droite de la  précédente. Les 4 incisions, légèrement obliques en bas et à gauche, sont discrètes, peu profondes ; l’une d’elles mesure cependant 25 cm de long.

La pierre n° 5, est juste à droite de la  précédente , et légèrement en dessous, à 0, 81m au dessus du sol. On note 4 rainures, les 2 supérieures  nettement visibles, légèrement obliques en bas et à droite, la plus grande mesure 39 cm de long et 20 mm de profondeur ; les 2 inférieures sont beaucoup moins  marquées.

 

Eglise de Suhast. 

L’église de Suhast 

2008 0427 Suhast 20

présente des incisions sur  4 claveaux de grès rose du pourtour de sa porte d’entrée et sur 3 autres pierres au niveau de l’angle ouest de son mur sud.

Au niveau de pourtour de la porte d’entrée :

En numérotant les claveaux de gauche à droite et de bas en haut :

Le claveau n° 2 

2008 0427 Suhast 21

présente 6 incisions verticales, de 15 à 24 cm de long, dont deux sont  particulièrement profondes. 

Le claveau n° 3, très saillant vers l’extérieur, comporte 8 rainures horizontales ou légèrement obliques en bas et à gauche. Souvent assez longues ( 19, 24 et même 37 centimètres) leur profondeur est relativement faible.

Le claveau  n° 5, présente 4 rainures, peu marquées, de 6  à 12 centimètres de long, obliques en bas et à droite.

Le claveau n°11, possède 3 rainures bien visibles, les plus longues ayant respectivement  16 et 18 cm de long  pour  8 et 20 mm de profondeur.

Au niveau de l’angle ouest du mur sud, on observe 3 pierres de grès rose porteuses d’incisions,  (la numérotation des pierres  se faisant toujours  à partir du bas) :

La pierre n° 3,  porte 6 incisions sur sa face externe, sud, sensiblement horizontales, ( sauf une petite, verticale), la plus grande atteignant 21cm de long et 10 mm de profondeur. Trois ou quatre de ces  traces  semblent se prolonger sur l’angle même de la pierre.

La pierre  n° 4 est le plus intéressant, car il présente de nombreuses et très visibles traces sur ses deux faces sud et ouest. Sur la face sud,  correspondant à la tranche du bloc, on distingue 5 rainures horizontales, très nettes. La face ouest, correspondant au bloc dans toute sa longueur, présente une dizaine de rainures, de dimensions et profondeurs variables, toutes plus ou moins obliques en bas et à gauche. Les deux plus grandes atteignent 20 cm de long, l’une d’elles ayant 10 mm de profondeur.

La pierre n° 5 présente elle aussi des traces sur ses deux faces visibles.

Sa face sud,

2008 0427 Suhast 22

la plus longue,  porte une dizaine de rainures bien  visibles dont 6 sont obliques en bas et à gauche,  et 4 obliques en bas et à droite.Les trois rainures en haut et à gauche sont parmi les plus profondes (15 à 18 mm de profondeur ).Sur sa face ouest, plus restreinte, on ne voit qu’une incision de 12 cm de long, oblique en bas et à droite.

                                    Nous avons, en outre, inspecté d’autres églises de ce pays de Basse Navarre,  telles celles  d’ Amorots, de Béguios, de Sumberraute, de Luxe, de Labets-Biscay, d’Ilharre, de Biscay sans rien noter de particulier.

 

3 – Eglises hors du Pays de Mixe.

Notre recherche s’est   encore poursuivie en Basse Navarre en étudiant  un certain nombre d’ édifices, religieux ou non, porteurs de blocs de grés dans leur architecture.

La chapelle d’Aphat, présente de nombreux blocs de grés rose et deux en grés ferrugineux, mais aucun n’est porteur de rainures. L’église de Saint-Jean le Vieux, avec ses blocs de grés rose est dans le même cas, de même que les églises de Mendive et  de Lecumberri.

Saint-Jean-Pied-de-Port, nous avons  observé toutes les façades en grés rose des maisons bordant la rue de la Citadelle, et celles de la rue d’Espagne, l’église du Bout du Pont, l’église Sainte Eulalie et l’Hospice mitoyen,  sans retrouver la moindre pierre à rainures. Il en a été de même pour l’église d’Ispoure, celle d’Uhart-Cize, ainsi que pour  la maison forte Laustania, ou l’église de Saint-Just-Ibarre,.Les résultats ont été  tout aussi négatifs pour les  églises de Baïgorri, d’Ossés, et  de Bidarray.

 En Labourd, où nous n’avons rien noté de particulier ; en Soule, le choix des églises a été fait sur les deux critères d’ancienneté, et de qualité de pierre : ainsi les églises bâties en  calcaire dur ont été éliminées  (après en avoir cependant contrôlé certaines…). Nous avons ainsi examiné les églises de Musculdy, de Domezain, d’Olhaïbi, d’Ithorots, d’Etcharry, d’Aroue, Toutes ces églises ( a part les deux dernières) ont, dans leur architecture extérieure ( contreforts, encadrement des portes ou des fenêtres), des pierres de grès jaune bien visibles, sur lesquels  nous n’avons  cependant observé aucune trace semblable à celles  ci-dessus décrites. C’est seulement dans l’église  de Berraute, à la limite sud du Pays de Mixe, que nous avons retrouvé, au niveau de la porte d’entrée, un seul claveau (en grés jaune), du côté droit, porteur de deux rainures, obliques en bas et à gauche de 20 et 15 centimètres de long . Nous avons ensuite poursuivi par les églises de   Charrite-de-Bas, d’Arrast, de Larrebieu, de Moncayolle, de Berrogain, d’Abense-de-Bas, de Laguinge, de Haux, de Saint-Jean-de-Berraute prés de Mauléon, d’Ordiarp,  mais là encore notre quête a été négative.

 

 Quelques remarques pour terminer : .

 Dés maintenant, certains éléments de réflexion semblent  se dégager, et surtout des interrogations.

          Nos recherches, qui ne prétendent pas avoir été exhaustives, suggèrent  une certaine localisation privilégiée en Pays de Mixe. Mais seules certaines églises  présentent  ces blocs de grès porteurs de rainures. Pourquoi ?                                  

          Beaucoup de ces pierres  sont à hauteur d’homme, d’autres sont tout à fait hors de portée de main, tout en restant très accessibles au regard, ce qui suppose qu’elles ont été incluses après usage. Enfin il existe des emplacements privilégiés, ostentatoires :  les encadrements de porte ou de fenêtres, les murs ou angles de murs exposés au sud.  

S’agit-il d’ex-votos, de signatures de « compagnons » ?

          Cette dernière hypothèse pourrait suggérer l’idée d’un groupe de « compagnons » ayant travaillé de façon  privilégiée en Pays de Mixe, mais quand ? combien de temps ? et d’où tenaient-ils cette coutume ?

Michel Duvert  nous signala avoir lui aussi remarqué, lors d’un voyage dans le Quercy, en l’église Notre-Dame du Puy à Sarlat ( Périgord), au chevet sud de l’édifice  - et dans sa partie romane -  de profondes incisions 

N-D du Puy 5

tout à fait semblables à ce que nous venons de décrire.

  On pourrait peut-être y voir  la confirmation de l’existence d’une tradition fort ancienne, et dépassant de  beaucoup le territoire ici étudié

Blot Jacques – Casaubon Jacques.

Note.

(1)   - Deux dates sont inscrites sur cet édifice : en haut, au dessus de l’horloge du clocher, la date 1847, gravée sur une dalle, et celle de 1649, beaucoup plus bas. Les personnes contactées sur place n’ont pas pu nous donner la moindre signification de ces dates qui, pourraient, probablement être  mises en relation avec la date de construction et celle de la restauration de cette église.

Remerciements.

Nous tenons ici à remercier pour leur aide Messieurs les curés Caracotche,  Cazenave,  Saldubehere, ainsi que Messieurs R. Espelette,  P. Etchegoyen, A. Socarros

 Bibliographie.

Blot  Jacques ( 1982) - Le Polissoir du Pic des Escaliers - Bulletin du Musée Basque n° 98 – p. 201, 206

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Dr Jacques Blot
  • : Archéologie et montagne basque. Préhistoire et protohistoire au Pays Basque. Fouilles archéologiques. Dolmens, menhirs, tumulus et de cromlechs. Inventaire du Pays Basque
  • Contact