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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 22:12

ITXASSOU une commune exemplaire.

 

 

             Cela faisait plus de 20 années que je faisais des démarches auprès de cette commune pour que soit prise en compte l'extrême richesse patrimoniale du col de Méatsé, dans l'Artzamendi. 

En effet, des fouilles archéologiques menées depuis 1970, une prospection de la résistivité électrique du terrain et de nombreux sondages avaient pu révéler un grand nombre de monuments funéraires datant de la protohistoire, relevant tant du rite  d'inhumation ( coffre dolménique) que du rite d'incinération ( cromlechs, tumulus-cromlech ou tumulus simples).

Les datations obtenues, le nombre et la grande qualité des architectures mises au jour, ont ainsi  apporté une contribution essentielle à la connaissance du passé du peuple basque, et fait de ce col un lieu de mémoire de première importance.

            Or, au cours des années, la fréquentation croissante de ce site archéologique par des touristes ignorants, son invasion par des véhicules tous-terrains ou agricoles ne pouvaient que détériorer ces monuments enfouis sous une très faible épaisseur de terrain.

            Depuis près de trois ans, sous la houlette du Maire actuel, monsieur  Roger Gamoy, la Commission des Affaires Culturelles, dirigée par Pierre Harispourou s'est très sérieusement attaqué au problème de la protection de ce  site archéologique.
Je dois rendre un hommage particulier à la ténacité de ses membres devant les nombreux obstacles qui n'ont pas manqué de se dresser devant eux, mais aussi à leur enthousiasme, leur implication complète dans cette réalisation.
             Le résultat se voit maintenant sur le terrain : un parking aménagé sur le côté gauche de la route, une barrière de lauzes séparant celle-ci de la nécropole préhistorique et  de nombreux panneaux indicateurs informant le visiteur de l'historique du site, des différents monuments et leur signification. Enfin un fac-similé a même  été réalisé pour concrétiser symboliquement ces architectures enfouies et cachées au regard.

             Je n'ai pu que me féliciter, en tant qu'archéologue et ancien fouilleur du site, d'aider une pareille équipe, dont bien des membres sont devenus                   " incollables" sur la protohistoire...

             J'invite toutes les personnes qui se sentent concernées par les racines du Pays Basque, à venir admirer le travail remarquable effectué par une Municipalité consciente de la richesse de son patrimoine et désireuse de le protéger.

Une Municipalité  à donner en exemple !

                                                                                                        Jacques Blot.

                                                                                                                         Décembre 2019.

Vue d'ensemble du col de Méhatzé
Vue du fac-similé

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:32

ADDITIF 2018

à l’INVENTAIRE des MONUMENTS

PROTOHISTORIQUES inédits

en PAYS BASQUE de France.

Comme depuis des années, je ne voudrais pas débuter ce texte sans adresser tous mes remerciements à F. Meyrat pour l’aide amicale, permanente et efficace dont il   continue  à faire inlassablement  preuve -   Sans lui,  ce travail  n’aurait jamais pu être mené à bien.

Un  grand merci, aussi, pour toutes leurs informations

à P. Badiola, P.  Velche  et à  mes amis  du groupe montagnard Hilharriak   ( Guipuzcoa ) : Barrero B. ; Gaztelu I. ; Martinez A., Mercader G. ; Millan L. ;Tamayo M. et  Txintxurreta I.

 

                Cet additif 2018, complète les inventaires  précédents, concernant les années de 1975 à 2017, que l’on peut consulter dans les différents TOMES de  notre INVENTAIRE DES MONUMENTS PROTOHISTORIQUES   en   Pays Basque de France :

 TOME 1 – 1975-2008

 TOME 2 - 2009 – 2010  

 TOME 3 - 2011 

 TOME 4 - 2012 

 TOME 5 - 2013

 TOME 6 - 2014

 TOME 7 - 2015

 TOME 8 - 2016

 TOME 9 - 2017

 

Notes préliminaires. 

  

                 Ici encore,  on trouvera parfois des descriptions de « monuments » que nous qualifions de « douteux » ou même que nous rangeons dans une catégorie à part, celle des      «  cas particuliers ». Nous avons déjà expliqué notre point de vue sur ce sujet : nous préférons citer des vestiges qui se révéleront éventuellement plus tard ne pas être protohistoriques, que d’en omettre qui pourraient l’être…

                 Les coordonnées sont relevées au GPS ( Garmin) et données en unités WGS 84.

                 Les monuments sont décrits par communes, dans l’ordre alphabétique. 

                Les chiffres en gras renvoient à la bibliographie  qu'il s'agisse des diverses publications, numérotées, ou des Inventaires de chaque année, désignés par T1 ou T2, etc, pour Tome 1 ou Tome 2, etc.

Cette bibliographie se trouve, dans ce volume,  après l’ Index des monuments classés par communes, liste mise à jour tous les ans.

Les abréviations : D =  dolmen – C = cromlech  - Dp =dalle plantée M = Monolithe – pc = pierre couchée T = tumulus – TC = tumulus cromlech  TH = tertre d’habitat.

 

AVERTISSEMENT

 

Au cours des cinquante dernières années, nous nous sommes attachés, à la suite de JM. de Barandiaran - et d’autres - à poursuivre inlassablement la prospection des monuments protohistoriques  en Iparralde et à effectuer de nombreuses fouilles de sauvetage qui nous ont permis de mieux connaître la structure et la finalité de nombre d’entre eux.

 Mais, comme chacun aura pu le remarquer, les monuments protohistoriques n’apparaissent pas comme les champignons, après chaque pluie et après 50 ans de    prospection intensive, les monuments inédits  de plus en plus rares…Par contre ils disparaissent très facilement, et de manière définitive, lors des travaux routiers, agricoles, ou lors des lotissements, etc.

C’est pourquoi, dans un but de conservation du patrimoine, nous avons régulièrement publié tous ces  résultats   dans le Bulletin du Musée Basque et dans bien d’autres publications, euskariennes ou non.

 

Avec le recul du temps, nous nous apercevons q’il reste maintenant  un gros travail de décantation, de mise en ordre de toutes ce données, d’une uniformisation,  et d’une standardisation des termes utilisés lors de  cette collecte étalée sur cinquante ans.

 

                    Tout d’abord, le terme  de Mégalithe, au sens étymologique du terme est assez peu approprié à l’ensemble des  monuments déjà inventoriés en Iparralde, sauf pour quelques rares exceptions comme  certains dolmens ou monolithes.

   

Par ailleurs, faute de plus de précisions, on a du se contenter d’un véritable vocabulaire « fourre tout » pour  nombre de monuments, ce dont nous sommes parfaitement conscient. Voici des exemples :


                    Le terme de  « Dolmen » recouvre en effet des structures fort différentes, pour lesquelles des critères dimensionnels et surtout de nouvelles fouilles devraient permettre une meilleure classification :  dolmen, coffre dolmenique, ciste dolmenique, (à différencier des ciste …à incinération ). Il faudra donc établir des critères précis pour chaque catégorie. 

 

                 De même, les « Cromlechs », ou « Baratz », bénéficient des mêmes réserves, certains cercles de pierres pouvant ne pas avoir de finalité funéraire. 

 

                             Les tumulus, qui peuvent correspondre à des finalités parfois très différentes ( inhumation ou incinération), sont les monuments les plus difficiles à classer ; parfois même, il peut ne s’agir que de simples « mouvements de terrain » ou de tas d’épierrage.  Encore une fois, seules des fouilles peuvent trancher dans chaque cas particulier.

 

                              Parmi les « Monolithes », beaucoup ne sont à notre avis que des pierres plantées ou couchées, des bornes pastorales, communales, ou syndicales plus ou moins récentes ;  les critères de « monolithe » vrai, au sens anthropique et surtout  protohistorique du terme,  sont très difficiles à appliquer :   questions de dimensions, de traces d’épannelage, de situation, d’environnement, et même…d’intuition ! Un grand nombre de ces pierres qui figurent dans nos inventaires, qu’elles soient dressées, plantées ou couchées, sont donc à revoir…et beaucoup à éliminer du domaine protohistorique !

 

                              Concernant les Tertres d’Habitat, nous renvoyons le lecteur à notre dernière publication :  «  Jacques Blot – Parcours d’un archéologue dans la montagne basque » -  ( Elgar Juin 2014) – dans laquelle nous donnons tous détails quant au sens que nous attribuons  à ce terme, et ses limites. Il est évident que tous ces tertres  n’ont pas été des soubassements d’habitats protohistoriques en montagne. Certains oui, mais reste à en savoir la proportion et la répartition.

 

                              Enfin l’expérience nous a montré que souvent de très  modestes « mouvements de terrain » pouvaient correspondre, comme les fouilles nous l’ont prouvé, à d’authentiques monuments ( Urdannarre N 1 – Apatessaro 1 bis, par exemple) qu’il eut été tout à fait dommage de ne pas inclure dans la liste. 

C’est pourquoi, nous l’avons souvent répété, nous préférons parfois décrire  des monuments « douteux » que de  passer à côté des vrais.

 

                               Il ressort de ces considérations, que c’est maintenant à la nouvelle génération de prendre en main la suite de l’ensemble de ces travaux.

 

Nous pensions que ce relais se ferait dans une parfaite entente entre les « anciens » et les       « nouveaux » et nous nous réjouissions de leur passer le flambeau. A notre grand étonnement à tous - les « anciens » -  il n’en n’a rien été, aucun contact n’a pu être établi. Par contre nous avons découvert  un grand tapage médiatique  ( journaux, radios TV), allant d’ailleurs de pair avec un travail archéologique sur le terrain… fort réduit. Ce qui a aussi beaucoup frappé les observateurs c’est le désir féroce de cette nouvelle génération de faire table rase du travail des  archéologues déjà sur le terrain depuis fort longtemps : J. Blot, P. Boucher, L. de Buffières, Cl. Chauchat, E. Dupré, D. Ebrard, Ch. Normand, J.l. Tobie et j’en passe, tous tenus pour quantité négligeable, pour « amateurs » et quasiment ignorés, quand ce n’est pas critiqués ; ces critiques s’étendant même à des archéologues bordelais fort estimés de leurs pairs… Une seule exception pour JM. de Barandiaran, à qui il eut été, en effet,  mal venu et de très mauvaise politique de ne pas rendre un  hommage, même bref… 

C’est  donc maintenant le règne du « ôte toi de là que je m’y mette ». Nous espérions mieux pour l’avenir archéologique du Pays Basque, en général,  et celui  d’Iparralde en particulier.

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:30

 

La Borne frontière ( Faux dolmen ). (photo 9 )

Commune d’Arette.

Localisation : coordonnées : N = 42°58’12,29’’  O = 00°45’55,80’’  Alt : 1756m

Cette construction est située à gauche de la route quand on se rend en Espagne, à une soixantaine de mètres avant la Borne Frontière 262 où se renouvellent chaque année le 13 juillet les Faceries entre Roncal et Barétous. Elle  est située très en hauteur par rapport  à la route, à une distance d’environ cinquante mètres.

Description :  Ce monument a été publié - en tant que dolmen -  dans « Archéologie des Pyrénées Occidentales », n° 10, p.97 à 114,.en 1990, par Anne Berdoy et Claude Blanc.

Nous publions ici ces quelques lignes à titre rectificatif, car nous ne pensons absolument pas qu’il puisse s’agir d’un dolmen.

Cette construction est érigée sur un terrain très en pente vers l’ouest ; il  s’agit ici  plus d’un abri, ouvert plein ouest, que d’un dolmen. Constitué de  calcaire local, il prends  appui sur la colline où il est érigé, et s’enfouit dedans, Il est délimité par 4 dalles : 3 dalles latérales et une de couverture..

Tout d’abord, une dalle latérale  verticale, coté nord, mesurant 2,10m de long, 1,10m de haut  dans sa moitié  arrière, et 0,24m d’épaisseur. Cette dalle semble bien être en place, d’origine, et avoir été utilisée telle que.

Une autre dalle verticale, disposée de main d’homme,  ferme cet abri au sud. ; elle mesure 2,05 m de long, 1,19m de haut et 0,27m d’épaisseur.

Le fond de l’abri, à l’Est est délimité par une dalle rectangulaire verticale de 1,54m de long et 1,14m de haut qui prends appui sur le terrain en arrière de lui. Il est recouvert par une dalle horizontale mesurant 1,75m dans le sens OE., et 1,75m dans le sens NS., et  0,12m d’épaisseur qui  s’appuie sur les 3 dalles précédentes. On note enfin une dalle horizontale disposée à l’avant de la construction, c.a.d. à l’ouest ; elle mesure 1,63m dans le sens NS., et 1,18m dans le sens O.E.et a une épaisseur de 0,10m. Nous en faisons plus un seuil de l’abri qu’une dalle de « fermeture » d’un dolmen.

Discussion : Un dolmen, en Pays Basque ( et ailleurs) est érigé sur un terrain plat, la base de ses montants est enfoncée dans le sol de manière égale, l’ouverture de la chambre funéraire se fait à l’Est, ou dans une direction où l’Est prédomine, c.a.d. vers le soleil levant. Comme on le voit ici, aucun de ces critères n’est respecté. Enfin, nous avons l’exemple très proche de deux constructions similaires, construites à proximité du vrai dolmen de Caque. Nous renvoyons le lecteur à notre publication dans le Bulletin du Musée Basque  n°83 de 1979, p..42 et 43. Les coordonnées du dolmen de Caque sont : N = 42°58’21,8’’   O = 00°46’11,8’’   Alt : 1726m.

Les deux constructions, autrefois appelées « dolmen » de Caque 2 et 3, sont situées à une vingtaine de mètres à l’Est du vrai  dolmen de Caque. Comme la construction  ici décrite, elles  utilisent le terrain environnant, le complétant pour en faire un abri. Pierre Boucher, au vu de leurs structures en faisait des abris à porcs, ceci étant confirmé par le nom béarnais de ces deux constructions : « curtel », signifiant porcherie…

La Borne frontière . (Faux dolmen) (photo 9)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:28

Soum de Soudet – (T ). – (Photo 8 )

Commune d’Arette.

Localisation :coordonnées :  N = 42°59’24,28’’   O = 00°45’43,47’’   Alt : 1491m.

Il est situé vers l’extrémité SO de cette longue croupe allongée suivant un axe E.O. qui domine, au N., la route reliant la station de la Pierre St Martin à Lanne, au moment de la bifurcation vers Arette. Il est situé juste avant la rupture de pente, au N de la piste de crête, et tangent à celle-ci, à une dizaine de mètres d’un poteau indicateur renversé portant l’inscription : « Soum de Soudet 2250m ». On a un panorama exceptionnellement vaste sur tout l’horizon au SO.

Description : Tumulus  terreux circulaire bien visible, de 12m de diamètre et 0,50m de haut environ, en forme de galette aplatie.

Historique : monument découvert par Blot J. en août 2017.

Soum de Soudet (T) (photo 8)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:26

Bois de Haux- (T - ?) – ( Photo 3 )

Commune de Haux.

Localisation : coordonnées :  N = 43°02’22’’    O = 00°49’33,2’’  Alt : 1080m

Situé sur un vaste promontoire herbeux  dominant le col d’Ordabure ; il se trouve à l’extrémité  ouest de celui-ci, à la rupture de pente.

Description : tumulus en forme de galette aplatie circulaire, mesurant 4,50m de diamètre et 0,15 à 0,20m de haut ; il est constitué de terre et des fragments de calcaire concassé sont visibles en surface, en particulier dans la région centrale. Tumulus très douteux, une simple lentille de solifluxion étant aussi fort probable…

Historique : tumulus découvert par Meyrat  F. en mai 2017-

Bois de Haux (T) (photo 3)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:24

 N.B:    Iguski 5 ( T )  – ( Photos 25 et 26  )

Nous avons publié ce  monument, situé sur la commune d’Itxassou),en 1973 dans le Bulletin du Musée Basque n°55, p. 10. 

 A l’époque, ce  tumulus était parfaitement visible ( photo 25   ) ( N = 43°16’37’’  O = 01°25’55’’  alt : 450m. Il est situé à 10m à l’ouest  d’un double pylône électrique.). Ses dimensions  sont de  5,50m de diamètre et 0,80m de haut, avec  une légère dépression centrale. En 2018, il est totalement recouvert d’un épais roncier ( photo 26  ) et difficile d’accès.

Iguski (T)5 (photo 25 de 1973)
Iguski (T)5 (photo 26 de 2018)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:22

Couyalarou (TH x 3 ) -  ( Photos 4,5,6 ).

Commune de Lanne.

Localisation : ces 3 tertres d’habitat sont situés à environ quatre cent  mètres au dessus et  à l’O SO des ruines de la cabane de Couyalarou, dont les vestiges des murs en pierres sont encore visibles.

Description :

  TH 1 Coordonnées :  N = 43°01’41,3’’  O = 00°49’11,3’’  Alt : 1344m 

Tertre de  terre recouvert d’une végétation abondante, de forme ovale (12m x 10m et 0,60m de haut.

  TH 2 : situé à 8m àl’Est du précédent ( (N = 43°01’41,4’’   O = 00°49’11,0’’   Alt : 1313m. 

Tertre terreux, de forme ovale recouvert de végétation, mesurant 10m x 8m et 0,60m de hauteur.

  TH 3 : Situé à 6m à l’E SE du précédent ( coordonnées : N = 43°01’41,8’’   O = 00°49’ 10,6’’   Alt :1311m.

Historique : Tertres découverts par Blot J en 1978 et jamais publiés – Ils ont été revisités  par Meyrat F. en août 2017.

Couyalarou (TH)1 (photo 4)
Couyalarou (TH)2 (photo 5)
Couyalarou (TH)3 (photo 6)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:20

Betzülagagna – (T ) ( Photos 18 et 19).

Commune de Larrau.

Localisation : coordonnées : N = 42°57’46,9’’   O = 00°58’28,2’’  alt 1584m

Ce monument situé sur la piste de crête qui relie le Port de Larrau à Otxogorrigagna à l’Est, avait été décrit et publié par nous en 1979 dans le Bulletin du Musée Basque n°83, p.29. 

Ce tumulus de 10m de diamètre et 0,50 de haut environ , était formé de petites dalles schisteuses, et présentait une légère dépression centrale. ( photo 18). Lors d’une visite en octobre 2017, F. Meyrat a pu constater la destruction complète de ce monument par la construction, à son sommet, d’un poste de tir à la palombe…( photo 19).

Betzülagagna (T) (photo 18 de 1979)
Betzülagagna (T) (photo 19 de 2018)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:17

Kurutxetakolepoa T2 ( T) (Photo 20 )

Commune de Larrau.

Localisation ; coordonnées : N = 43°01’41’’   O = 00+°59’55,4’’   Alt : 925m

Il est situé au sommet de la petite colline qui surplombe, au sud, le col de Kurutxeta, à l’extrémité nord de ce sommet, plat dans l’ensemble.

Description : Tumulus circulaire  mixte de terre et  de fragments plus ou moins gros de calcaire, mesurant 7m de diamètre et 0,30m de haut.

Historique : Monument découvert par Meyrat F. en novembre 2017. Nous signalons ici qu’en 1979 nous avions décrit  ( 30 p.17), un tumulus ( T1).situé dans le col lui même ( N= 43°01’45’’  O = 00°59’54’’  alt : 910m) . Il s’agissait en fait d’un mouvement de terrain du aux vestiges des fondations d’un cayolar disparu, et non d’un tumulus 

Kurutxekolepoa (T)2 (photo 20)

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 20:15

Kurutxetakolepoa T3  ( Photo 21 )  ( tumulus douteux)

Commune de Larrau.

Localisation ; situé à 7m au sud du précédent.

Description : relief circulaire discret, de 3,80m de diamètre et 0,10m de haut, avec légère dépression centrale.

Historique : découvert par Meyrat F en novembre 2017.

Kurutxekolepoa (T)3 (photo 21) (douteux)

 

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