ADDITIF 2015
à l’INVENTAIRE des MONUMENTS
PROTOHISTORIQUES inédits
en PAYS BASQUE de France
Je ne voudrais pas débuter ce texte sans adresser tous mes remerciements à F. Meyrat pour sa disponibilité, son aide amicale, permanente et efficace dont il continue à faire inlassablement preuve au long de ces dernières années - Sans lui, sans, ce travail n’aurait jamais pu être mené à bien.
Un grand merci, aussi, pour toutes leurs informations
à P. Badiola, P. Velche et à mes amis du groupe montagnard Hilharriak ( Guipuzcoa ) : Barrero B. ; Gaztelu I. ; Martinez A., Mercader G. ; Millan L. ;Tamayo M. et Txintxurreta I
Notes préliminaires au TOME 7
Cet additif 2015, complète les inventaires précédents, concernant les années 1975 à 2014, que l’on peut consulter dans les différents TOMES de notre INVENTAIRE DES MONUMENTS PROTOHISTORIQUES en Pays Basque de France :
TOME 1 - 1975 - 2008
TOME 2 - 2009 - 2010
TOME 3 - 2011
TOME 4 - 2012
TOME 5 - 2013
TOME 6 - 2014
TOME 7 - 2015
Ici encore, on trouvera parfois des descriptions de « monuments » que nous qualifions de « douteux » ou même que nous rangeons dans une catégorie à part, celle des « cas particuliers ». Nous avons déjà expliqué notre point de vue sur ce sujet : nous préférons citer des vestiges qui se révéleront plus tard ne pas être protohistoriques, que d’en omettre qui pourraient l’être…
Les coordonnées sont relevées au GPS ( Garmin) et données en unités WGS 84.
Les monuments sont décrits par communes, dans l’ordre alphabétique.
Les chiffres en gras renvoient à la bibliographie qu'il s'agisse des diverses publications, numérotées, ou des Inventaires de chaque année, désignés par T1 ou T2, etc, pour Tome 1 ou Tome 2 etc.
Cette bibliographie se trouve après l’ Index des monuments classés par communes, liste mise à jour tous les ans.
Les abréviations : D = dolmen – C = cromlech – M = Monolithe – pc = pierre couchée T = tumulus – TC = tumulus cromlech – TH = tertre d’habitat.
Quelques remarques
Le terme de Mégalithe est assez peu approprié à l’ensemble des monuments ici décrits, sauf quelques rares exceptions concernant certains dolmens ou monolithes.
La dénomination « Dolmen » recouvre en fait des structures fort différentes, pour lesquelles des critères dimensionnels et surtout des fouilles – quand elles sont possibles - devraient permettre une meilleure classification ( dolmen, coffre dolmenique, ciste dolmenique, à différencier des ciste …à incinération , et même de constructions n’ayant rien de protohistorique, mais cependant fort difficiles à différencier au simple examen extérieur). Pour le moment, on devra donc se contenter de ces vocables « fourre tout ».
Les « Cromlechs », ou « Baratz », bénéficient des mêmes réserves, certains cercles de pierres pouvant ne pas avoir de finalité funéraire ou n’être pas protohistoriques ; seules des fouilles, là encore, pourraient donner les réponses…
Il en est de même pour les tumulus qui peuvent correspondre à des finalités parfois différentes ( inhumation, incinération), ou parfois même, simples « mouvements de terrain ; encore une fois, seules des fouilles pourraient trancher pour chaque cas particulier.
Parmi les « Monolithes », beaucoup ne sont à notre avis que des pierres plantées ou couchées, bornes pastorales plus ou moins récentes ; les critères de « monolithe » vrai, au sens anthropique et surtout protohistorique du terme, sont très difficiles à appliquer : ( questions de dimensions, de traces d’épannelage, de situation, d’environnement, et même…d’intuition !).
Enfin, concernant les Tertres d’Habitat, nous renvoyons le lecteur à notre dernière publication : « Jacques Blot – Parcours d’un archéologue dans la montagne basque » - Elgar Juin 2014) – dans laquelle nous donnons tous détails quant au sens à donner à ce terme, et ses limites.