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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:09
Extraits et photos de mon livre "Artzainak"(1984) traitant de la vie pastorale avec une très riche iconographie.



Hiver en Labourd. L’etxe ( la maison basque) et son troupeau. (
phot. J. Blot
).

Les brebis dans l’etxe. (phot. J. Blot).

Traite dans la bergerie de l’etxe. (phot. J. Blot).


Décollement de la peau par une incision pratiquée à une  patte arrière.
 (
phot. J. Blot
).


Finition du décollement au couteau. ( phot. J. Blot).


La qualité de la denture conditionne l’alimentation 
et donc la productivité. (
phot. J. Blot).

Un bélier dit « de réforme » en vente au marché. (phot. J. Blot).

Berger transportant la brebis pour la tondre. (phot. J. Blot)

Tonte avec les « forces », ancien ciseau à tondre,
déjà connu des Romains.(
phot. J. Blot).


Fileuse de laine suivant les méthodes traditionnelles. (phot. J. Blot).

L’antique traîneau,( léra), au centre de gravité très bas,
 est adapté aux fortes pentes. (
phot. J. Blot).

Les fougères fauchées en automne
feront la litière des brebis en hiver. (
phot. J Blot).


L’écobuage donne aux montagnes basques
un curieux air de volcans en activité. (
phot. J. Blot).

La transhumance de printemps commence, vers les estives. (phot.J. Blot)


Chaque berger identifie ses brebis par
 des marques aux oreilles et de la couleur.

(phot. J. Blot).  

Comme un long fleuve tranquille…
vision d’avant les transports en camion (
phot. J. Blot)


Premières montées, avec l’âne fidèle, et le chien vigilant. (phot. J. Blot).

Un hôtel restaurant au nom de circonstance…
(Artzainetchea = la maison du berger).
(phot. J. Blot).


Montée progressive, sous la pluie…( phot. J. Blot).


Rude et pénible montée. (
Phot. J. Blot).


Une pause bienvenue. (
Phot. J. Blot).

Les pistes de la préhistoire, « altchubide », jalonnées de mégalithes,
sont toujours empruntées. (
phot. J. Blot).


 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 20:48

Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.





Enfin arrivés au cayolar, mais trempés et transis de froid. (phot. J. Blot).


On fait le tri des troupeaux, chacun reprend les siens. (phot. J. Blot).


Borde aux lourdes loses et fortes charpentes de l’Artzamendi. (phot. J. Blot).


forte charpente pour soutenir les grosses dalles de pierre qui  résistent au vent. (phot. J. Blot).


D’autre cayolars ont leur toit fait de bardeaux. (phot. J. Blot).


Toit de borde souletine, à forte pente sur lequel glissera la neige. (phot. J. Blot).


Au rez–de-chaussée de la borde, le chariot de montagne, à petites roues pleines. (phot. J. Blot).


Au premier étage,  traîneau (léra) et panier à foin. (phot. J. Blot).


Petit chariot de montagne à roues à rayons ; au fond, le pic d’Orhy.
(phot. J. Blot).


Coucher de soleil en montagne. (Phot. J. Blot).


La nuit tombe sur la montagne. (phot. J. Blot).


Premières lueurs au petit matin…( phot. J. Blot).


Lever du soleil sur le troupeau. (phot. J. Blot).


Les marques des oreilles sont nettement visibles. ( phot. J. Blot).


Brebis et soleil levant. (phot. J. Blot).


Une nouvelle journée commence. (phot. J. Blot).


Le troupeau est réuni dans l’enclos pour la traite du matin. ( phot. J. Blot).


La traite va pouvoir commencer.( photo.Blot J.)


Le berger peut traire 60 brebis en une heure et obtenir ½ litre de lait par animal. (phot. J. Blot).


Chaque brebis est identifiée, et jamais confondue avec sa voisine !
(phot. J. Blot).


Après la traite, les cochons boiront le petit-lait. (phot. J. Blot).

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:55


Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.




Quelque soit le temps, la traite doit être faite. (phot. J. Blot).


La traite ne se fait plus dans les récipients en bois ; hygiène exige…(phot. J. Blot).


L’enclos de traite est ensuite nettoyé des excréments avec une pelle spéciale (palarra). (phot. J. Blot).


Préparation du bois pour le feu nécessaire à la confection du fromage de montagne. (phot. J. Blot).


Cayolar à toit de bardeaux ; porte d’entrée basse pour éviter l’intrusion de gros bétail en hiver. (phot. J. Blot).


Le feu est allumé dans l’âtre. Pas de cheminée,
la fumée s’évacue (mal) par un orifice du toit. (phot. J. Blot).


Le lait est versé dans le chaudron de cuivre. (phot. J. Blot).


Après 10 minutes à 30°, on ajoute la présure, et on laisse reposer. (phot. J. Blot)


Le lait coagule en 1 heure, hors du feu.
La caillé est alors brisé avec un fouet en houx. (phot. J. Blot).


On remet sur le feu et on remue le caillé pendant 10 minutes à 40°. (Phot. J. Blot).

On laisse reposer 1 heure hors du feu, puis ramassage à la main
et tassage en bloc de la masse de fromage, avec des gestes très doux. (phot. J. Blot).


La masse de fromage va être placée dans un moule ouvert
(la forme ou gaztanaxala), que l’on entoure d’une corde
 progressivement serrée. (phot. J. Blot).


La masse de fromage est prise dans la forme que l’on va serrer.

(Du mot forme dérive le mot formage, puis fromage). (phot. J. Blot).


Forme et fromage sont disposés sur un plateau de bois ( zorzia),
et l’on presse sur la face supérieure du fromage pour évacuer le petit lait.


L’évacuation du petit lait dans le chaudron sous-jacent est favorisée
 par de nombreux petits trous pratiqués
avec une fine aiguille en bois (zizpitia). (phot. J. Blot).


Vingt litres de lait donnent un fromage de 4 kg environ.
Celui-ci est placé devant un feu vif pour faire légèrement roussir la croûte.
 (phot. J. Blot).


Noter la potence de transport du chaudron (ici en Soule).( phot. J. Blot)


On doit maintenant saler une face chaque jour, le matin,
pendant 15 jours, puis tous les deux jours ensuite. (phot. J. Blot).


L’affinage doit durer 2 à 3 mois dans un endroit appelé « gaztantegi ».
(phot. J. Blot).



 Mise en affinage. (phot. J. Blot).


Le berger part nettoyer le matériel à la source voisine. (phot. J. Blot).

 

 

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:45


Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.




Nettoyage rustique mais consciencieux. (phot. J. Blot).


Le petit-lait recueilli dans le chaudron est souvent donné aux porcs.
Il peut aussi servir à faire un deuxième fromage, dit maigre, le zembera.
(phot. J. Blot).


Une bonne lessive s’impose de temps en temps. (phot. J. Blot).


La pesée avant la vente. (phot. J. Blot).


La vente du fromage est une précieuse rentrée d’argent pour le berger.
(phot. J. Blot).


Un solide « casse-croûte » est le bienvenu. (phot. J. Blot).


Remarquer, au dessus du réchaud à gaz, l’ouverture dans le toit qui sert
aussi de fenêtre. (phot. J. Blot).


Un repas de berger aussi austère que sa vie. (phot. J. Blot).


Après la traite, les troupeaux sont remis au pâturage. (Phot. J. Blot).


La surveillance de l’état de santé du troupeau est permanente. (phot. J. Blot).


Une brebis qui a le « piétain »( patte arrière gauche), peut contaminer
tout un troupeau. Il s’agit d’une infection microbienne très contagieuse.
(phot. J. Blot).



On peut racler la lésion au canif, ou utiliser les désinfectants au pédiluve.
(phot. J. Blot).


Regroupement des brebis pour passer à la désinfection au pédiluve.
(phot. J. Blot).


Passage ( forcé) des brebis au pédiluve. (phot. J. Blot).


Non soigné, le piétain peut tuer, mais les cadavres ne polluent pas
longtemps la nature.


Les convives peuvent être nombreux.


Le soir tombe, c’est l’heure de la dernière traite. (phot. J. Blot).


Coucher de soleil sur le troupeau. (Phot. J. Blot).


Un peu de chaleur – les soirées sont fraîches en montagne - 
et un repos bien mérité. (phot. J. Blot).


Là encore, souper très frugal. (phot. J. Blot).
 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:40


Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.




A l’époque des foins, une faux doit bien couper. (phot. J. Blot).


Le foin coupé devra être ensuite ramassé. (phot. J. Blot).


On peut utiliser le chariot à petites roues à rayons. (phot. J. Blot).


L’antique chariot à roues pleines peut  aussi encore servir. (phot. J. Blot).


Un berger qui peut être fier des Kopetakoak qui protègent
les yeux de ses bœufs.
(photo J. Blot).


Un nouveau jour se lève. (phot. J. Blot).


Lever de soleil sur les chevaux. (phot. J. Blot).


Les bergers aussi sont prêts pour un nouveau jour. (phot. J. Blot).


Dans le passé on utilisait ce matériel en bois, de tradition préhistorique. On peut voir, de gauche à droite, et de haut en bas, les Kaïkus, puis le zorzia( le plateau à fromage), deux formes ou moules à fromage (gaztanalaxa et zimitza ), le grand récipient ( abatsa ) avec son fouet en houx et son entonnoir( idazkie ); enfin, en bas et à droite, le taloaska, ou petit pétrin de montagne servant à confectionner la galette de maïs, ou taloa. (phot. J. Blot).


O
n  aurait pu voir, dans un passé pas très lointain, devant un cayolar au toit de bardeaux, les antiques récipients en bois  encore en usage. (photo. J. Blot).


On  filtrait le lait, recueilli dans un kaiku, dans un entonnoir rempli d’orties.
A droite, une baratte.(phot. J. Blot)


Quelques rares artisans savent encore les vieux gestes…(phot. J. Blot).


Le temps libre peut-être l’occasion d’olympiades rustiques
– où s’affrontent les bergers - comme celles d’Ahüzki,
où survivent des jeux antiques,  tels la course à la fontaine
ou le lancer de la barre… (phot. J. Blot).


Pèlerinage des bergers à Saint-Sauveur d’Iraty, pour la Fête-Dieu. (phot. J. Blot).


A partir de juillet, le travail est beaucoup moins intense.
Il n’y a plus de traite.

Oh, quelle paix ! (phot. J. Blot)


«  Oy, ser bakia » : Oh, quelle paix…même les pierres l’affirment.

(phot. J. Blot).


La surveillance des brebis reste cependant l’essentiel. (phot. J. Blot).


Surveillance permanente , même si Akerbeltz, le bouc noir, génie protecteur des troupeaux, est toujours aussi présent ! (phot. J.Blot).


la surveillance peut aussi se faire à dos de mule. (phot. J. Blot).


C’est aussi l’heure de quelques distractions aussi anciennes que traditionnelles.

(phot. J.Blot). 

 

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:30


Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.




L’alboka, un instrument de musique qui semble bien remonter à la préhistoire.

(phot. J. Blot).


Les troupeaux évoluent dans le paysage grandiose de la montagne basque.

(phot. J. Blot)


Sur la  borne 262 , qui évoque l’ancienne « Pierre Saint Martin », le menhir maintenant disparu, se renouvellent chaque année les accords pastoraux multi-séculaires entre vallée du Roncal et du Baretous. (phot. J. Blot).


Réunion des édiles des deux vallées. Lecture des accords. (phot. J. Blot).
 
Renouvellement des accords, sur la borne 262. (phot. J. Blot).


Signature des accords sur la borne 262. (phot. J. Blot).


Même les représentations théâtrales populaires (les pastorales) peuvent avoir sur scène bergers et troupeaux. (phot. J. Blot).


un bon berger consacre beaucoup de temps à éduquer son chien.

(phot. J. Blot).


De nombreuses activités peuvent occuper les temps libres de l’été.
Ici les participants à un  concours de chiens de bergers. (phot. J. Blot).

Tout l’art de commander…à distance ! (phot. J. Blot).


Quel réconfort ! (phot. J. Blot).


la remise des prix…aux vainqueurs, berger et chien. (phot. J. Blot).


Les deux heureux vainqueurs. (phot. J. Blot).


L’automne s’installe. (phot. J. Blot).


l’automne, avec ses coloris très doux. (phot. J. Blot)

C’est le moment de la coupe des fougères pour la litière des brebis pour l’hiver.

(phot. J. Blot).


On remarquera la faux spécialement équipée pour la coupe des fougères.

(phot. J. Blot).


Derniers moments sur les pâturages avant le retour. (phot. J. Blot).


C’est l’heure de la tonte de fin de saison. (phot. J. Blot).


Certains ne manqueraient pour rien au monde la chasse à la palombe !

( phot. J. Blot).

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:00


Extraits et photos de mon livre « Artzainak » (1984) traitant de la vie pastorale avec une riche iconographie.




La mauvaise saison approche ; le parapluie ne possède pas
d’armature métallique pour ne pas attirer la foudre. (phot. J. Blot).


Les troupeaux feront leur descente par les très anciennes pistes
de transhumance aux couleur de l’automne. (phot. J. Blot).


Les montagnes ont encore quelques beaux jours…(phot. J. Blot).


Une chute de neige précoce est tenue comme un avertissement.
L’heure du retour a sonné. (phot. J. Blot).


C’est le jour du retour, de la  transhumance d’automne ;
les brebis sont rassemblées au petit matin dans le corral.
(phot. J. Blot).


On accroche les cloches de marche aux brebis meneuses,
celles qui connaissent le chemin de retour et entraînent le troupeau.
(phot. J. Blot).


Le retour a commencé. (phot. J. Blot).


une pause bien venue dans ce long parcours. (phot. J. Blot).


Reprise de la  route. (phot. J.Blot).

 
Montées et descentes  se succèdent…(phot. J. Blot).


La magie de l’automne en forêt d’Iraty. (phot. J. Blot).


Comme un torrent dévale la montagne en automne…(phot. J. Blot).


Le flot des brebis dévale lui aussi la montagne. (phot. J. Blot).


Le chemin dallé annonce l’etxe proche et accueillante. (phot. J. Blot).


Certaines etxeak sont en effet proches, et le retour rapide. (phot. J. Blot).


D’autres etxeak, dans la plaine,  nécessitent une bien plus longue marche.

(phot. J. Blot).


La montagne est maintenant abandonnée aux pottokak, qui, comme les chevaux de la préhistoire, savent trouver en hiver leur subsistance en grattant la neige avec leurs sabots. (phot. J. Blot).


Et la nécropole protohistorique d’Okabé se recouvre de son manteau hivernal.

(phot. J. Blot).


Pendant que la montagne prend son rythme d’hiver, les bergers d’Ituren et de Zubieta, en Navarre, maintiennent une très ancienne  tradition de type chamanique, dont l’origine se perd dans la nuit des temps…Ils défilent dans les rues des deux villages au son des cloches fixées à leur ceinture, et en agitant des fouets en crin de cheval, tout ceci afin de chasser les mauvais esprits. (phot. J. Blot).


Les bergers marchent en se déhanchant, pour faire sonner leurs cloches,
au rythme des trompes et des makhilas des maîtres bergers. (phot. J. Blot).


Les maîtres- bergers qui rythment le défilé avec trompes et makhilas.

(phot. J. Blot).


Le défilé se poursuit dans les deux villages. (phot. J. Blot).


Des chars de carnaval complètent le défilé. (phot. J. Blot).


Mauvais esprits et sorcières sont exorcisés…(phot J. Blot).


Petit berger deviendra grand ! (phot. J. Blot)
 

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